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La Judoka française, Margaux Pinot a publié ce mercredi une photo de son visage tuméfié. Elle explique ne pas comprendre pourquoi son compagnon, Alain Schmitt, qu'elle accusait de violence conjugales, a été relaxé mardi.
La judoka de 27 ans accusait l'ex-entraîneur de l'Etoile Sportive du Blanc-Mesnil et ancien médaillé de bronze mondial en 2013 de violences conjugales, le tribunal de Bobigny a annoncé que Alain Schmitt était relaxé pour "manque de preuves". "Un tribunal n’est jamais là pour dire qui dit la vérité et qui ment. En l’occurrence nous n’avons pas assez de preuves de culpabilité. Le tribunal vous relaxe", a déclaré la présidente du tribunal dont les propos sont relayés par le journal Le Parisien.
Sur son compte Twitter, Pinot a posté une photo de son visage tuméfié et trois messages.
"Dans la nuit de samedi à dimanche, j'ai été victime d'une agression à mon domicile par mon compagnon et entraîneur, écrit la championne olympique par équipes mixtes aux JO de Tokyo. J'ai été insultée, rouée de coups de poing, ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée."
"J’ai cru mourir, j’ai réussi à m’enfuir pour me réfugier chez mes voisins qui ont immédiatement appelé la police. J’ai plusieurs blessures dont une fracture au nez et 10 jours d’Interruption Temporaire de Travail. Aujourd’hui la justice a décidé de le relaxer."
"J'ai cru mourir, poursuit-elle. J'ai plusieurs blessures dont une fracture au nez et 10 jours d'interruption temporaire de travail. Aujourd'hui la justice a décidé de le relaxer. Que vaut leur défense calomnieuse face à mes blessures, et le sang jonchant le sol de mon appartement ? Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? C'est probablement le judo qui m'a sauvé."
De son côté, Schmitt a assuré n'avoir "jamais frappé une femme" et que s'il y avait du sang partout sur le sol c'est parce qu'ils se sont "cognés contre les murs". il a donc été relaxé pour manque de preuve.
