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Top 14: Bordeaux baptise Teague par une victoire face à Lyon

Bordeaux-Bègles, désormais managé par l'Anglais Rory Teague, s'est imposé logiquement devant Lyon (19-10) samedi à l'issue d'un match très tactique en ouverture de la 15e journée de Top 14.

Sous les yeux du nouveau sélectionneur et ancien patron Jacques Brunel, le club de Laurent Marti a réussi sa transition et assuré l'essentiel dans ce choc de milieu de tableau qu'il a abordé sous-pression, à force de ne pas performer à l'extérieur.

"C'était plus une soirée où il ne fallait pas avoir le ballon, qui privilégiait la défense", a résumé leur entraîneur des avants Jeremy Davidson saluant la discipline des siens qui a surement fait la différence.

Portés par leur défense et leur mêlée, à défaut d'une touche encore déficiente, les coéquipiers de Mathieu Jalibert, encore une fois impérial au pied (14 points à 100 %), n'ont que rarement tremblé avant de trouver l'ouverture à l'heure de jeu grâce à un essai du 3e ligne centre Marco Tauleigne sur l'un de leurs rares temps forts du match né d'une pénaltouche.

"Heureusement que l'on marque cet essai car c'était compliqué d'aller dans leur camp. Cela se joue à trois fois rien sur l'ensemble", a reconnu Tauleigne, soulagé.

- Indiscipline lyonnaise -

Face à un LOU beaucoup moins mordant que cet été, les Girondins, qui ont perdu jusqu'à la fin de la saison leur demi de mêlée Yann Lesgourgues, victime à la 24e minute, d'une rupture d'un ligament croisé au genou droit, ont proposé un rugby minimaliste, avec beaucoup d'occupation au pied en raison des conditions de jeu délicates.

Ils sont un peu sortis de leur réserve après cet essai quand l'écart était quasiment fait (19-3) mais ont manqué de précision en touche pour aller quérir un cinquième point sur la fin.

Sur la physionomie, cela aurait été un brin injuste pour les Rhodaniens, plus entreprenants en première période mais guère efficaces - pénalité sur le poteau de Harris (4) - voire poussifs, qui ont sensiblement baissé de pied après la pause, avec un gros point noir sur l'ensemble, leur indiscipline.

"Il faut féliciter Bordeaux qui avait l'esprit plus tueur que nous, a indiqué le manager visiteur Pierre Mignoni. Ils ont été plus conquérants, plus précis, propres et déterminés que nous, il faut le reconnaître".

En quête d'inspiration, ses hommes ont tardé avant de pouvoir percer le rideau hermétique local, ce qu'ils sont parvenu à faire, pour l'honneur, à la 83e minute avec un essai de Buttin inscrit dans le désordre ravivant surement quelques regrets.

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