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Top 14: Laporte déplore le K.O. "malencontreux" subi par Ezeala (Clermont)

La perte de connaissance subie par le jeune ailier de Clermont Samuel Ezeala, dimanche face au Racing 92 (58-6), est un événement "malencontreux", a relativisé mardi le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, rejetant l'idée d'un âge minimum pour disputer le Top 14.

"C'est malheureux, ça aurait pu arriver à quelqu'un de 30 ans. Tu prends Vakatawa, 100 kg, plein pot... c'est malencontreux", a déclaré Laporte en marge de la première réunion, à Paris, avec les dirigeants de World Rugby pour l'organisation de la Coupe du monde 2023, attribuée à la France le 15 novembre.

"Tu ne peux pas dire +à tel âge, tu ne peux pas jouer+. Il y en a qui sont plus matures que d'autres, ça dépend", a ajouté Laporte, interrogé par l'AFP sur l'âge d'Ezeala, tout juste majeur - il a fêté ses 18 ans en décembre - au moment de disputer son tout premier match professionnel.

"On fait confiance au staff médical des clubs. Ils ne sont pas fous, les entraîneurs non plus. Ils n'envoient pas au feu quelqu'un qui risque de se brûler, permettez-moi l'expression", a ajouté le président de la FFR.

Le jeune ailier a perdu connaissance à l'heure de jeu après avoir heurté tête la première son vis-à-vis et idole Virimi Vakatawa, lancé à pleine vitesse. Il a repris connaissance lors de l'intervention des secouristes, entourés de stadiers qui ont tendu des draps blancs pour protéger le Clermontois de la vue des spectateurs.

Ezeala a ensuite été transporté à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne où il a reçu lundi la visite, notamment, de Vakatawa et de son entraîneur Franck Azéma. N'ayant pas subi de blessure grave, et son état n'inspirant pas d'inquiétude, il devait revenir mardi en Auvergne.

"La seule problématique, c'est le poste de pilier droit", particulièrement éprouvant physiquement, a estimé Laporte, interrogé sur la possibilité d'imposer un âge minimum pour jouer au plus haut niveau. "A des postes spécifiques et notamment des postes de première ligne, effectivement, il faut beaucoup de vigilance", a-t-il ajouté.

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