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Top 14: le LOU s'embrase, Jalibert brille, Clermont éteint

Sans-faute. Lyon et Bordeaux-Bègles ont enchaîné une troisième victoire consécutive pour s'installer aux deux premières places du classement du Top 14, et le champion de France toulousain a, enfin, ouvert son compteur victoire après deux défaites de rang, en battant au forceps le Racing 92 (20-17).

. Le LOU sort les griffes

Inarrêtable. Après la démonstration contre le Stade Français (49-3) puis la confirmation face au champion de France toulousain (22-12), le LOU a réalisé un nouveau gros coup en croquant Toulon (20-6) pour prendre la tête du classement.

Mieux, depuis le début du championnat, les Lyonnais n'ont toujours pas encaissé d'essai. C'est la première fois de son histoire que le LOU, déjà demi-finaliste la saison dernière, débute par trois victoires de rang.

"Cette défaite ne me fait pas plaisir mais ça n'enlève pas la détermination que nous avons. Je rappelle quand même que ce groupe est jeune et que beaucoup d'expérience est partie au Japon ou d'autres qui sont blessés. Il manque 19 joueurs même si ça n'excuse pas tout", a tenté de tempérer Mourad Boudjellal, le président du RCT, tombé -comme la saison dernière- pour sa première à domicile.

. Jalibert encore XXL

Du haut de ses 20 ans, il ne fait qu'1,81 m pour 80 kg. Il pourrait presque passer inaperçu s'il n'était le meilleur réalisateur du Top 14 avec 46 points (3 essais).

Mais Mathieu Jalibert affiche une maturité incroyable et il l'a prouvé une nouvelle fois, face à Castres (34-32): au bout d'un nouvel exploit personnel, le demi d'ouverture de l'UBB a permis à Christophe Urios de fêter ses retrouvailles avec le CO par un carton plein. Et une première place, ex-aequo avec Lyon.

"Il n'y a pas d'émotion. Je peux avoir de l'émotion. Mais aujourd'hui (samedi), il n'y a pas d'émotion. On a fait ce qu'on avait à faire. On savait qu'on allait être bien reçu. On savait que ce serait un match très très dur. On s'est mis en difficulté tout seul. Quand ils nous passent devant à dix minutes de la fin, il fallait du courage. On est repartis au combat. On ne s'est pas affolés", a soufflé l'ancien entraîneur castrais, parti cet été à Bordeaux-Bègles.

. Le Paris jeune

La fête, à Bayonne, c'est fini. Le promu avait surpris le Racing 92 d'entrée avant de chuter contre Clermont. Face au Stade Français, les Basques ont une nouvelle fois affiché une belle abnégation pour revenir mais ils ont payé une entame catastrophique (17-0 au bout de 15 minutes) face à une équipe qui alignait 19 jeunes joueurs français au coup d'envoi.

Un Paris rajeuni, emmené par Arthur Coville (21 ans) et Joris Segonds (22 ans), mais un Paris qui gagne. Le Stade Français, bousculé jusqu'au bout par Bayonne, a décroché sa première victoire de la saison. A Jean-Bouin, là où les Roses avaient chuté à cinq reprises lors de l'exercice précédent.

. Brive s'offre un derby massif

Le 100e derby du Massif Central a tourné à l'avantage de Brive (28-21). Un premier succès de la saison pour les Coujous, qui tombe à point nommé.

Les Brivistes ont su capitaliser sur l'indiscipline du finaliste de la saison dernière, qui a même récolté deux cartons jaunes dans les vingt-cinq dernières minutes (Levave 65e, Naqalevu 71e).

Dans les autres rencontres de la journée, Montpellier a longtemps joué avec le feu devant La Rochelle (30-16) pour les retrouvailles de Xavier Garbajosa, ancien entraîneur maritime aujourd'hui sur le banc du MHR. De son côté, Pau a arraché une victoire précieuse face à Agen grâce à un éclair de Watisoni Votu (18-12).

Toulouse, après deux défaites lors de ses deux premiers matches, s'est lui enfin imposé et s'est du coup évité une belle crise. Avec notamment trois essais passés au Racing 92, les Toulousaisn ont bien résisté au retour des Parisiens revenus à 3 points suite à une pénalité d'Hidalgo-Clyne à deux minutes de la fin du match. Ce premier succès leur permet de quitter l'avant-dernière place et rejoindre le groupe des six clubs à cinq points.

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