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Top 14: le maillot toulousain "faisait rêver" Jelonch petit

Anthony Jelonch devrait disputer dimanche contre Toulon, en clôture de la 2e journée du Top 14, son premier match avec Toulouse, un club que le Gersois de 25 ans, capitaine des Bleus lors de la récente tournée en Australie, confie dans un entretien à l'AFP avoir "toujours admiré".

Q: Dans quel état d'esprit êtes-vous avant vos débuts toulousains?

R: "J'ai hâte de voir le stade plein pour ma première à Ernest-Wallon! Il y a beaucoup de supporters du Stade toulousain chez moi (il est né à Vic-Fezensac, dans le Gers), c'est un club que j'ai toujours admiré. Je connaissais déjà du monde ici et cela a facilité mon intégration. L'ambiance est top. J'ai hâte de jouer avec eux maintenant!"

Q: Vous avez retrouvé à Toulouse l'un de vos meilleurs amis, Antoine Dupont...

R: "Nous sommes très complices sur le terrain car on se connaît depuis... Depuis toujours en fait! On a joué ensemble à Auch, à Castres, en équipe de France et on va le faire maintenant avec ce maillot du Stade toulousain qui nous faisait rêver tous les deux quand nous étions plus petits. On en a fait du chemin depuis nos débuts à Auch, puis notre colocation à Castres. Jouer ensemble ici, ça va être un grand moment."

Q: A-t-on le sentiment de changer de monde quand on rejoint le Stade toulousain?

R: "Même si Castres est un grand club, très bien géré, et que j'ai pu y gagner le Bouclier en 2018, quand on voit le palmarès du Stade, c'est forcément grandiose. Tous ces titres veulent dire beaucoup quand même sur la qualité du travail qui est fait ici. J'ai toujours supporté ce club. Je me souviens notamment des deux titres consécutifs (2011 et 2012). Le joueur qui m'a le plus marqué à cette époque, c'est Thierry Dusautoir."

Q: La génération actuelle a ramené le club en haut de l'affiche avec un doublé Coupe d'Europe-championnat la saison dernière. Il sera difficile de faire mieux...

R: "Ils ont fait une saison exceptionnelle et je peux vous dire que tout le monde a envie de revivre ça. Ce groupe a faim de victoires. On sera l'équipe à battre, mais j'ai très vite senti que tout le monde aimait bien ce défi-là."

Q: Quand on signe au Stade toulousain, c'est aussi pour jouer avec les meilleurs. Le départ de Cheslin Kolbe à Toulon vous a-t-il déçu à ce titre?

R: "C'est un joueur qui est beau à voir jouer mais, franchement, il y a beaucoup d'autres très grands joueurs dans cette équipe. Je pense qu'on pourra s'en sortir largement, même sans une telle individualité. Le collectif avant tout!"

Q: A titre personnel, la concurrence sera forcément plus rude à Toulouse...

R: "J'ai toujours considéré que la concurrence rendait meilleur. Mon objectif, c'est de me préparer du mieux possible pour faire de gros matches."

Q: Et s'installer comme titulaire en équipe de France?

R: "L'équipe de France est un objectif bien sûr mais la concurrence est féroce aussi et ça passera d'abord par de grosses performances en club."

Q: Quel souvenir gardez-vous, avec le recul, de la tournée des Bleus en Australie?

R: "La victoire lors du deuxième test (28-26). On nous prédisait l'enfer et on a répondu présent. On perd le premier match tout seul (21-23) et c'est dommage... Le troisième, on est aussi dans la course pour le gagner (défaite 30-33). Je retiens trois matches de haut niveau qui nous ont tous fait grandir: les néo-capés et ceux qui, comme moi, n'avaient pas beaucoup d'expérience en Bleu. Ça va être bénéfique pour tout le monde."

Q: Vous avez été capitaine en Australie. Est-ce que cela pourrait être amené à durer en l'absence de Charles Ollivon, qui ne sera pas disponible pour la prochaine fenêtre internationale?

R: "Non. Je pense que mon capitanat en Australie, c'était pour la tournée. Des leaders incontestables vont revenir en novembre. On verra bien avec le staff."

Propos recueillis par Julien CARRERE

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