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Volley: l'Euro à domicile, "un cadeau, mais il ne faut pas le gâcher", estime Ngapeth

Touché aux côtes, Earvin Ngapeth, la star de l'équipe de France de volley devrait être remis au plus tard pour les matches à élimination directe d'un Euro à domicile qui débute jeudi et qu'il voit comme un "cadeau" qu'il "ne faut pas le gâcher".

Q: Est-ce le bon moment pour votre génération de disputer un Championnat d'Europe à domicile?

R: "Je pense que c'est la bonne période. Avant, on n'était pas prêt. Depuis 2011, on est avec ce groupe et tout ce que l'on a pu faire, ça a fait avancer le volley français, même si sur ces trois dernières années, sur les grosses compétitions on s'est raté. Aujourd'hui, on le vit vraiment comme un cadeau qui nous tombe dessus. Si en 2011, on nous avait dit que l'on aurait l'Euro à domicile, on n'y aurait pas cru."

Q: La pression sur l'équipe va être extrêmement forte?

R: "Une grosse compétition en France, ce n'est pas que nous qui l'attendons, mais tout le volley français. Après, il ne faut pas que ça prenne le pas sur l'objectif. Il ne faut pas que l'on se dise +C'est la fête du volley!+ parce que ce n'est pas vrai, ce n'est pas ça. C'est un Championnat d'Europe et il faut que l'on reste concentré sur le fait de faire un résultat. C'est quelque chose de beau, que l'on attendait. Mais on a encore moins le droit de se rater que les autres compétitions que l'on a disputées.

Q: Diriez-vous que c'est un aboutissement pour votre génération?

R: "On a tellement galéré, que l'on a envie d'être bon. Pas seulement depuis le début de l'été, mais depuis que l'on sait que l'on aura l'Euro en France, c'est dans nos têtes à tous. Laurent nous dit tout le temps que l'on a plus de chance de disputer les Jeux olympiques que de disputer un Euro à domicile. On le prend comme un remerciement, le fait que la fédération se soit battue pour que l'on obtienne ce Championnat d'Europe. On l'a pris comme un super cadeau, par rapport à ce que l'on a fait au début. Après, ce n'est pas un aboutissement, derrière il y a les Jeux. Et on ne va pas lâcher comme ça parce que derrière il y a 2024. On a plein de choses à faire encore. C'est comme un cadeau mais il ne faut pas le gâcher, c'est trop beau."

Propos recueillis lors d'un point presse à Paris.

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