Accueil Sport

XV de France: Brunel sent "quelque chose de très positif" avant le quart face aux Gallois

Le sélectionneur du XV de France Jacques Brunel, sans présager du résultat à venir, a déclaré vendredi sentir à l'intérieur du groupe "quelque chose de très positif" avant le quart de finale de Coupe du monde contre le pays de Galles, dimanche à Oita (sud du Japon).

"Je ne peux pas dire où on va arriver. Mais je sens à l'intérieur quelque chose de très positif, à travers cette aventure de quatre mois, où une osmose s'est créée entre les générations", a déclaré Brunel à la presse.

"Je pense qu'on peut espérer capitaliser là-dessus et se servir de cette énergie-là. Le scénario du match, je ne le connais pas mais mon intuition me fait dire qu'il se passe une énergie dans cette équipe, un peu spéciale" a-t-il ajouté.

"On ne l'avait peut-être pas connue avant, avec des modes d'expression pas tout à fait les mêmes que ceux qu'on a pu connaître. Cette énergie peut donner quelque chose de très très intéressant", a poursuivi le sélectionneur des Bleus depuis fin décembre 2017.

Comme ses joueurs, il n'a "pas envie de rentrer" en France dès dimanche. Pour cela, il faudra battre le pays de Galles, "une des trois meilleures au monde qui a montré beaucoup de constance, un sacré défi".

Et, toujours d'après Brunel, "réussir un match complet, ce qu’on n’a pas encore réussi" depuis le début de la Coupe du monde, face à l'Argentine (23-21), les Etats-Unis (33-9) et les Tonga (23-21).

"Si jamais on est capable d’avoir enfin cette constance, on pense avoir notre chance", a-t-il ajouté.

- "Pas moins de pression" -

Charles Ollivon, qui lui a succédé devant la presse (en compagnie de Vahaamahina, Huget et Slimani), ne sent pas les Bleus forcément davantage libérés après cette qualification pour les quarts de finale.

"Je ne suis pas certain qu'on ait moins de pression: en arrivant ici, pas grand monde ne pariait sur nous. On se sent bien, on va se donner à 100%, on n'est pas freiné par de la pression négative. S'il y a de la pression elle n'est que positive car c'est excitant de jouer ces matches, ce n'est que du bonheur", a déclaré le troisième ligne.

Ces rencontres couperet de Coupe du monde, toutes les équipes de France les ont disputées, puisque les Bleus ont toujours au moins atteint les quarts de finale lors des huit précédentes éditions. A six reprises, exception faite de 1991 et 2015, ils ont même atteint le dernier carré, pour trois finales (1987, 1999 et 2011).

Interrogé sur cet héritage, Ollivon a répondu: "Quand on entre dans une compétition, on ne pense pas forcément à ce qu'il s'est passé avant. Les objectifs (cette année) sont venus petit à petit. Forcément que l'histoire de l'équipe de France en Coupe du monde on l'a suivie, elle a souvent été belle. On veut forcément rester à ce niveau de performance."

"Personnellement, on a tous dans ce groupe des objectifs qui permettent à l'équipe de monter crescendo au fur et à mesure que la compétition avance. Maintenant qu'on est encore là, on a envie de rester le plus longtemps possible. On va tout faire pour, en tout cas", a ajouté le Basque.

À lire aussi

Sélectionné pour vous