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XV de France: face à une équipe japonaise, toujours sans Poirot et Fofana

A huit jours de son entrée en Coupe du monde face à l'Argentine à Tokyo, le XV de France s'est mesuré vendredi matin, à Fujiyoshida, à l'équipe japonaise des Yamaha Jubilo, une opposition à laquelle n'ont pas participé Jefferson Poirot et Wesley Fofana, toujours ménagés.

Trois semaines sans match, entre celui contre l'Italie (47-19 le 30 août) et celui face aux Pumas, le 21 septembre, c'est long. Aussi l'encadrement des Bleus a-t-il décidé de programmer une séance d'entraînement aux allures de match face à une équipe de première division japonaise, découpée en quatre quart-temps de vingt minutes et où les pénalités n'étaient pas tentées pour ne pas casser le rythme.

Les Français l'ont aisément remporté, "douze essais à trois" selon le capitaine Guilhem Guirado. Le staff a mixé les compositions, donnant du temps de jeu à tous les joueurs, sauf au pilier gauche Jefferson Poirot, toujours handicapé par un lumbago, et au centre Wesley Fofana (cuisse), déjà ménagés mercredi lors du précédent entraînement.

En revanche, les trois joueurs qui n'ont pu jouer de la préparation, Bernard Le Roux (suspension), Demba Bamba (cervicales) et Maxime Machenaud (cuisse), y ont participé.

"C'est un soulagement d'avoir rejoué au rugby. Il fallait que j'entre vite dans le vif du sujet. J'ai joué trente minutes. Maintenant, ça y est, on peut dire qu'on est entré dans la préparation de l'Argentine", a déclaré Machenaud.

- Iturria 2e ligne -

Si cette opposition n'était pas "de niveau international", car "on a déjà fait des entraînements de cette intensité" selon Arthur Iturria, elle a permis aux Bleus de renouer avec le rythme d'une rencontre et de revoir leurs gammes.

"Ca nous a servi à répéter ensemble et non les uns contre les autres. Et même si ce ne sera pas du tout la même chose face à l’Argentine, c’était bien de nous remettre dans le rythme. On a pu revoir notre plan de jeu. On a fait au mieux, même s’il y a toujours des petits déchets", a développé Iturria, qui a joué vingt minutes au poste de deuxième ligne. Un indice sur le fait que l'encadrement l'envisage davantage à ce poste, contre les Pumas, qu'un cran plus bas.

Les Bleus ont également pu travailler en mêlée fermée, face à un adversaire "coriace" dans ce secteur, selon Guirado. "On a aussi pu se rassurer sur la défense, même si on a pris quelques essais un peu bêtes" a-t-il poursuivi.

En attaque "on a vu de belles choses dans le jeu dans le désordre", mais les lancements ont encore souffert de quelques imprécisions. "On n'est pas totalement au point, mais on a hâte d'être à samedi face aux Argentins" a lancé le capitaine.

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