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"Ce n'est pas une course entre Evenepoel et moi", rappelle Roglic à l'approche du départ

Samedi, le Tour d'Italie prendra le départ avec un contre-la-montre de 19,6 kilomètres à partir de Fossacesia Marina jusqu'à Ortona. Ce sera déjà l'occasion pour les prétendants à la victoire finale de se montrer, parmi lesquels Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step), mais aussi son rival de la Jumbo-Visma, Primoz Roglic. En conférence de presse, le Slovène a loué le champion du monde, "clairement l'un des plus forts" selon lui.

"C'est l'un des plus forts, c'est clair", a entamé Primoz Roglic à propos de Remco Evenepoel. "Il vient de gagner Liège, il est en très bonne forme. Nous essaierons de lui rendre la vie difficile pendant le Giro." Mais la victoire se jouera à plus que deux coureurs. "Ce n'est pas une course entre lui et moi. Il y a beaucoup de champions ici, et des gars forts", a rappelé le triple vainqueur de La Vuelta.

Âgé de 33 ans et aligné sur le troisième Tour d'Italie de sa carrière, le onzième grand tour, le champion olympique peut s'appuyer sur une solide expérience. "Je suis comme le vin, je bonifie avec l'âge." Mais cela ne suffira pas, et 'Rogla' s'est pressé de rappeler les fondamentaux. "L'expérience est une bonne chose, mais nous verrons pendant la course. Au final, c'est le plus rapide qui gagne, et il faudra user de tout ce qu'on a entre les mains pour finir devant."

Roglic est resté relativement évasif quant à sa stratégie. "La clé, ce sera d'être le meilleur du premier au dernier jour. Sur les étapes de contre-la-montre, sur les ascensions, partout. Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire." À commencer par le contre-la-montre inaugural, samedi, pour lequel le leader de la Jumbo-Visma s'est dit "très confiant", avant de se répéter en conclusion. "Il faut voir comment ça se passe dans la réalité."

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