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Le 106e Tour d'Italie s'élance samedi de Fossacesia Marina, dans les Abruzzes, avant une arrivée à Rome sur les Forums impériaux où sera sacré le nouvel empereur du Giro. Remco Evenepoel est l'un des principaux prétendants à la couronne que ne défendra pas Jai Hindley.
En septembre dernier, lors de la Vuelta, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) avait mis fin à 44 ans d'attente en devenant le premier Belge à remporter un Grand Tour depuis la victoire de Johan De Muynck au Giro 1978. Quelques mois plus tard, revoilà Evenepoel sur les traces de De Muynck, le dernier à ramener le maillot rose en Belgique, donc. Evenepoel a fait du Giro son objectif principal de la saison. Le prodige de Schepdael disputera la course rose pour la deuxième fois de sa carrière, après 2021. Les conditions sont toutefois fort différentes. A l'époque, il effectuait son retour dans le peloton après sa terrible chute au Tour de Lombardie quelques mois plus tôt. Cette fois, il se présente au départ avec le maillot de champion du monde et la pancarte de favori, qu'il porte avec Primoz Roglic. Le Slovène de Jumbo-Visma, triple vainqueur de la Vuelta, fait figure de principal rival d'Evenepoel. Le duel entre les deux hommes au Tour de Catalogne a servi de mise en bouche avant la bataille italienne.
Avec trois contre-la-montre au menu, les autres prétendants au 'Trofeo senza fine' ne devront pas hésiter à se découvrir lorsque la route s'élèvera. Ce qui sera souvent le cas durant ce Giro. Les INEOS Grenadiers Geraint Thomas (vainqueur du Tour 2018) et Tao Geoghegan Hart (vainqueur du Giro 2020) emmènent la troupe des outsiders, qui comprend notamment Aleksandr Vlasov (BORA-hansgrohe), Joao Almeida (UAE Team Emirates), Damiano Caruso (Bahrain Victorious) et le trio d'EF Education-EasyPost Hugh Carthy-Rigoberto Uran-Ben Healy.
