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Le Tour de France retrouvera, après 35 ans, le mythique Puy de Dôme, dimanche, à l'occasion de la 9e étape de l'édition 2023.
De la victoire de Fausto Coppi en 1952 à celle de Johnny Weltz en 1988 lors de la dernière visite du Tour au Puy de Dôme, l'ascension du plus haut des puys d'Auvergne a réservé quelques pages inoubliables de l'histoire de la Grande Boucle, pour le meilleur, à l'instar du duel mémorable entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor en 1964, comme pour le pire, avec le coup de poing asséné par un spectateur à Eddy Merckx en 1975. Federico Bahamontes (1959), Felice Gimondi (1967), Luis Ocana (1971 et 1973), Lucien Van Impe (1975) ou encore Joop Zoetemelk (1976 et 1978) ont notamment dompté le volcan.
Pour son retour, le Puy de Dôme promet une nouvelle explication entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar tout au long des 13,3 km d'ascension à du 7,7% de moyenne. L'ascension, classée hors-catégorie, commence par 5 kilomètres à plus de 7,5% puis un replat de 4 km et la partie finale, 4 km à 12% de moyenne pour arriver au volcan, à 1.415m d'altitude. Cette partie finale se déroulera sans public, car la route est trop étroite. Une ascension au profil unique qui pourrait rebattre les cartes dans ce Tour de France.
Il ne s'agira pas de la seule ascension de cette étape, qui partira de Saint-Léonard-de-Noblat. La côte de Felletin (4e catégorie, 2,1 km à 5,4%) au km 74,8, la côte de Pontcharraud (4e catégorie, 1,8 km à 4,6%) au km 85,7 et la côte de Pontaumur (3e catégorie, 3,3 km à 5,3%) au km 126,2 serviront d'amuse-bouche. Les candidats au maillot vert auront le sprint intermédiaire du Lac de Vassivière, après 30 km de course, pour en découdre.