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"C'est choquant": le COUP DE GUEULE de Lewis Hamilton sur la F1 qui a lieu en pleine épidémie de coronavirus

Le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a trouvé "choquant" jeudi que le Grand Prix d'Australie, première épreuve de la saison 2020, se tienne comme prévu à Melbourne, en pleine épidémie de coronavirus.

"Je suis très, très surpris que nous soyons ici", a déclaré le Britannique lors d'une conférence de presse. "C'est bien qu'il y ait des courses automobiles, mais pour moi c'est choquant que nous soyons tous ici assis dans cette pièce", a déclaré le pilote de l'écurie Mercedes.

De nombreux événements sportifs, y compris dans les sports mécaniques, ont été annulés ou reportés en raison de l'épidémie de coronavirus mais le GP d'Australie doit se tenir ce weekend normalement.

La 2e manche du championnat du monde, le GP de Bahreïn le 22 mars, aura elle lieu, à huis clos.

Hamilton a notamment cité au titre de ses inquiétudes le fait d'avoir vu le triple champion du monde Jackie Stewart, aujourd'hui âgé de 80 ans, dans le paddock de la course alors que les personnes âgées sont vulnérables face au coronavirus.

"Je vois les gens vaquer à leurs occupations comme si tout était normal mais cela ne l'est pas", a estimé Hamilton qui va essayer de conquérir cette année un 7e titre mondial qui en ferait l'égal du légendaire Michael Schumacher.

Ses rivaux bottent en touche

"L'argent est roi", a-t-il encore asséné, à la question "Pourquoi le Grand Prix se tenait quand même alors que plus d'une centaine de cas de coronavirus, lié à trois décès, ont été détectés en Australie?".

"Je ne vois pas pourquoi je ne ferai pas état de mon opinion", a jugé Hamilton qui s'est quelque peu démarqué de ses principaux rivaux avec ces déclarations.

"Il est normal de se poser la question" de la tenue du Grand Prix a ainsi déclaré le quadruple champion du monde allemand Sebastien Vettel.

"Mais je ne suis pas celui qui doit juger", a-t-il ajouté, en ironisant que les pilotes de F1 "n'ont pas de passagers dans leur voiture".

Son coéquipier chez Ferrari, le Monégasque Charles Leclerc, a considéré que "si les organisateurs et le gouvernement australien estiment qu'il est possible de le faire, alors faisons-le".

Ferrari a son siège dans le nord de l'Italie, pays placé sous quarantaine en raison du nombre de cas de coronavirus qui s'y sont déclarés.

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