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Daniel Ricciardo déjà focalisé sur 2018 et ses objectifs avec Red Bull: "Je veux la meilleure voiture"

A l'issue d'une saison contrastée, terminée à la cinquième place du Championnat du monde de Formule 1, l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) estime avoir "appris sur lui-même et comment s'améliorer", pour être pourquoi pas candidat au titre en 2018.

De passage à Bakou (Azerbaïdjan), où il a remporté son unique victoire en 2017, Daniel Ricciardo espère d'autres succès l'an prochain pour s'ouvrir des options au moment de trouver avec quelle écurie il courra en 2019.

Q: Comment résumer votre saison?

R: "Ca a été plutôt une bonne année. Il y a eu plus de bas qu'en 2016, je n'ai pas toujours été parfait, mais j'ai appris sur moi-même et comment m'améliorer. Certaines courses ont été incroyables et, quand elles ne l'étaient pas, j'ai l'impression que ça m'a fait grandir. Les réglages de la voiture, par exemple, ont été plus compliqués et j'y ai parfois été un peu trop sensible. Il valait mieux ne pas trop y penser et me concentrer sur comment piloter cette voiture-là. J'ai appris à être moins sensible aux petites choses, à mieux contrôler mes émotions, particulièrement en qualifications."

Q: Quels en ont été les moments marquants, bons comme mauvais?

R: "L'Autriche, Monaco, Monza et Bakou, mon meilleur dimanche. Ca a été une course incroyable, comme si nous étions à nouveau des gamins en karting. C'était digne d'une fiction. Si on demandait à Hollywood de faire le scénario d'une course, ce serait probablement celui-là! Le plus frustrant était Budapest: abandonner au premier tour (accroché par son coéquipier Max Verstappen, ndlr) et attendre les quatre semaines de pause estivale pour une nouvelle chance."

Q: Votre coéquipier Max Verstappen se vante d'être plus rapide mais vous terminez encore devant lui au Championnat. Vous estimez avoir fait une meilleure saison?

R: "Notre année est assez comparable. Le samedi (en qualifications), il est devant, mais le dimanche c'est 50-50. Je termine devant au Championnat, il a deux victoires, moi une. Il a montré qu'il a progressé depuis 2016. De mon côté, j'ai l'impression d'avoir compris beaucoup de choses. A moi de les mettre en pratique l'an prochain pour rester devant."

Q: On a eu l'impression en fin de saison qu'il bénéficiait d'un traitement préférentiel au sein de Red Bull, cela a-t-il été source de tensions?

R: "Non. Max a eu un moteur plus récent en fin de saison mais je n'y vois pas de favoritisme. Si cela lui permet d'être 1/10 plus rapide, je me dis simplement que je dois être 2/10 plus vite. Ca a été la seule différence de traitement entre nous."

Q: Comment vous voyez-vous à la fin de la saison prochaine?

R: "Avec un gros trophée, le plus gros possible! J'espère que l'on sera en position de se battre (pour le Championnat). Jusque-là, nous avons gagné des courses mais jamais assez pour être candidat au titre. C'est mon objectif. (...) Red Bull a fait les progrès qu'il fallait sur la voiture pendant l'année, il faut juste continuer dans cette direction. Concernant le moteur (fourni par Renault), il faut plus de fiabilité. Max et moi avons abandonné treize fois cette année, c'est beaucoup et, la plupart du temps, c'était un problème de fiabilité."

Q: Vous serez l'un des pilotes les plus en vue sur le marché pour 2019. Comment envisagez-vous cela?

R: "Si je gagne le titre avec Red Bull l'an prochain, vous me verrez probablement y rester (rires). Les résultats décideront de ce que je fais. Etre fixé rapidement donne une certaine sécurité mais je ne suis pas pressé. J'aurai les idées plus claires après les premières courses. (Aller voir ailleurs) est dans un coin de ma tête mais très loin pour l'instant. Il faut être réaliste: je veux la meilleure voiture, ce sera mon critère de choix."

Q: Vous dites avoir toutes les options...

R: "C'est plutôt que l'un de mes principaux concurrents sur le marché était Max et que sa prolongation chez Red Bull enlève un top pilote de la liste. J'ai fait mes preuves, je peux être désirable pour quelques écuries mais je ne veux pas être naïf et penser que je peux aller n'importe où. Je dois bien commencer l'année et, si j'ai des résultats, je pense que j'aurai quelques options."

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