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F1: Lewis Hamilton dévoile comment Michael Schumacher a joué un rôle dans son arrivée chez Mercedes

Lewis Hamilton pilote une Mercedes depuis 2013 après avoir roulé pendant six ans chez McLaren (2007-2012). Avec trois titres de champion du monde, c'est avec l'écurie allemande que le Britannique s'est imposé comme l'un des meilleurs de l'histoire. Dans une interview accordée au site internet de son équipe, il a révélé les coulisses de son arrivée au sein de la prestigieuse marque automobile.

"Pourquoi me déteste-t-il?"

"Je me souviens que j'étais à Monaco, au bord de la piscine, à l'été 2012, je crois. Niki (Lauda, ndlr) m'a appelé en me disant: 'Nous te voulons!' Nous n'avions jamais discuté, lui et moi. Il n'avait pas une bonne opinion de moi et je ne sais pas pourquoi. Il ne me connaissait pas vraiment. Nous ne nous étions même jamais rencontrés. J'avais entendu dans les médias ce qu'il disait de moi et je me disais un truc du genre: 'Pourquoi me déteste-t-il?'. Nous avons alors commencé à parler, et lors de la première rencontre nous avons surtout réalisé les nombreuses choses que nous avions en commun et que nos vues de la course étaient similaires. C'était devenu: 'Ce n'est pas un mauvais gars'".

Michael Schumacher indécis sur son avenir

Hamilton explique ensuite que le boss de l'écurie Ross Brawn l'a persuadé de signer chez eux en lui dévoilant qu'il voyait en lui le successeur de Michael Schumacher, qui hésitait sur son avenir en F1. "Ross est venu chez ma mère, et s'est assis dans la cuisine, ce qui était plutôt cool. J'avais grandi en voyant Michael gagner tous ces championnats, avec Ross sur le muret des stands de tous ces Grands Prix et le gars était là, dans la cuisine de ma mère, pour - grosso modo - pour me demander de remplacer Michael. J'ai adoré l'idée de voir Michael aller chez Ferrari et les amener au succès. Faire partie de cette aventure et gagner, c'était sensationnel, et je voulais faire quelque chose comme ça. J'étais parvenu à faire tout ce que je voulais chez McLaren. J'ai vu Mercedes comme un bébé en train de grandir et j'ai voulu en être. Les gens l'ont vu comme un grand risque mais je suis du genre à en prendre et c'est excitant. Si on ne prend pas de risque, on ne vit pas".

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