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F1: une terrible boulette de Vettel rapproche encore Hamilton du titre

Coupable d'une nouvelle erreur dans le "money time", Sebastian Vettel, pénalisé vendredi de trois places sur la grille de départ du Grand Prix des Etats-Unis, offre un avantage supplémentaire à Lewis Hamilton, tout proche d'un cinquième titre mondial en F1.

A quatre épreuves de la fin de saison, le Britannique dispose d'un matelas de 67 points au classement des pilotes. En inscrire huit de plus que l'Allemand à Austin lui permettrait d'être sacré dès dimanche.

Il égalerait alors l'Argentin Juan Manuel Fangio, devenu quintuple champion du monde dans les années 1950. Seul l'Allemand Michael Schumacher a fait mieux, avec sept titres conquis entre 1994 et 2004.

Vettel a été sanctionné pour avoir insuffisamment ralenti sous drapeau rouge pendant les essais libres 1, après une sortie de piste du Monégasque Charles Leclerc (Sauber). Une sanction qu'il n'a pas manqué de critiquer.

"J'ai vu le drapeau rouge, j'ai ralenti, j'ai regardé autour de moi pour voir si une voiture était potentiellement encastrée dans un muret ou s'il y en avait une autour des virages 9 et 10, puis j'ai ralenti significativement pour respecter les règles. Ils (les commissaires de course) ont trouvé ça trop long", a regretté le pilote Ferrari.

"Je pense que les règles devraient faire preuve de plus de bon sens, a-t-il poursuivi. (Si vous ralentissez trop et) qu'il y a une voiture derrière vous, elle peut vous percuter. Mais il est plus important de ne pas être pénalisé!"

Deux autres pilotes ont écopé de la même sanction cette saison, l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) en Australie et le Français Esteban Ocon (Force India) au Japon il y a quinze jours seulement.

En piste, les Ferrari n'ont, qui plus est, pas pu suivre le rythme imposé sous la pluie par Hamilton, qui a signé le meilleur temps de chacune des deux séances d'essais libres, reléguant à chaque fois la concurrence au-delà de la seconde.

"Dans l'ensemble, je me suis quand même bien amusé aujourd'hui, a réagi le leader du Championnat. J'adore piloter sur cette piste et c'est génial sur le mouillé également, donc, j'ai quand même eu un peu d'excitation."


Déluge 


Le Britannique a de quoi sourire, les qualifications, disputées à 16h00 locales (23h00 françaises/21h00 GMT) samedi, devant l'être dans les mêmes conditions météorologiques.

L'Anglais, fidèle à ses origines, a déjà brillé sous le déluge à plusieurs reprises cette année: la colère des cieux lui a offert la victoire en Allemagne et trois pole positions, en Hongrie, en Belgique et au Japon.

S'il gagnait dimanche et que son dernier rival ne faisait pas mieux que troisième, le pilote Mercedes serait titré.

Or le Circuit des Amériques a beau être propice aux dépassements, bien s'y qualifier a son importance: chacune des six éditions depuis 2012 a été remportée depuis la première ligne.

Hamilton a en outre gagné cinq des six GP disputés à Austin et six des sept courses précédentes cette année, les deux dernières devant son coéquipier finlandais Valtteri Bottas.

L'Allemand n'a lui pas terminé plus haut que troisième lors des quatre précédents GP, plombé par des erreurs de pilotage, les errances stratégiques de son équipe et la perte de performance subite et inexpliquée des Ferrari.

Premier puni du week-end, le Français Pierre Gasly (Toro Rosso) s'élancera lui en fond de grille dimanche, pénalisé pour un changement de son moteur Honda au-delà de la limite autorisée par saison.

Le même changement est prévu pour son coéquipier néo-zélandais Brendon Hartley, qui subira donc un sort identique.

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