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Charles Leclerc a remporté dimanche sur sa Ferrari et sur les terres de la légendaire écurie italienne le Grand Prix d'Italie de Formule 1, 16e manche sur 24 de la saison, pour le plus grand bonheur des dizaines de milliers de tifosi massés autour du mythique circuit de Monza.
Le Monégasque, qui s'était élancé en troisième position, a devancé les deux McLaren de l'Australien Oscar Piastri et du Britannique Lando Norris, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), leader au classement général, ne prenant que la sixième place.
Norris, qui s'était élancé en pole position, a réduit de huit points l'écart au championnat avec le triple champion du monde en titre, qui conserve encore 62 longueurs d'avance à huit courses du terme de la saison.
Mais l'Anglais peut avoir beaucoup de regrets car il aurait pu reprendre bien plus de points à Verstappen, qui avait démarré seulement en septième position.
"Je suis déçu car notre rythme était bon, mais cela aurait été trop risqué de tenter un seul arrêt en raison de l'importante dégradation de nos pneus. Pour le championnat, c'est la même réponse que les semaines précédentes, je vais faire de mon mieux et on verra. Je ne suis pas là pour quémander de l'aide", a déclaré Norris.
- tifosi en délire -
Parti au troisième rang, Leclerc l'a emporté grâce à une stratégie à un seul arrêt contre deux aux McLaren. Après avoir affiché en très bon rythme, le Monégasque a ensuite très bien géré l'usure de ses pneus en fin de course pour s'imposer avec 2,6 secondes d'avance sur Piastri et faire exploser de joie tout un peuple rouge qui attendait une victoire de la Scuderia à Monza depuis cinq ans.
"Cette victoire est aussi belle que la première en 2019. Je ne m'attendais pas à gagner, je pensais qu'on serait en difficulté face aux McLaren et même aux Mercedes. Je n'avais pas grand chose à perdre en tentant de faire un seul arrêt. Etre sur la plus haute marche du podium devant ces milliers de tifosi, c'était vraiment magnifique", a savouré le Monégasque.
Leclerc a ainsi décroché la septième victoire de sa carrière, la deuxième de la saison après "son" GP à Monaco, et la deuxième dans le "Temple de la vitesse". Des milliers de tifosi en délire ont envahi la piste pour assister à la remise du trophée avant d'entonner comme un seul homme l'hymne italien joué en l'honneur de la Scuderia.
Cet immense bonheur tranchait avec la soupe à la grimace qui régnait dans l'écurie McLaren, consciente d'avoir encore une fois laissé échapper une victoire et des précieux points aux championnats du monde. Au classement des constructeurs, l'écurie britannique revient à seulement 8 points de Red Bull mais cela reste une maigre consolation après cette nouvelle occasion manquée.
A l'issue d'un week-end très difficile, Verstappen pourra toutefois se satisfaire d'avoir limité la casse...et remercier Leclerc d'avoir battu les McLaren.
- "voiture impossible à conduire" -
"Nous devons faire beaucoup de changements sur la voiture car nous sommes passés d'une voiture dominante à une voiture impossible à conduire en six-huit mois. Il faut vraiment complètement revoir notre voiture", a martelé le Néerlandais.
Carlos Sainz (Ferrari), qui a également effectué un seul arrêt, a pris la quatrième place, devant Lewis Hamilton (Mercedes), Verstappen et George Russell (Mercedes). Le Top 10 est complété par le Mexicain Sergio Pérez (Red Bull), le Thaïlandais Alexander Albon (Williams) et le Danois Kevin Magnussen (Haas).
Pour le premier Grand Prix de sa carrière en F1, l'Argentin Franco Colapinto, qui a remplacé cette semaine l'Américain Logan Sargeant chez Williams, a réalisé une performance honorable en prenant la 12e place après être parti 18e.
Il n'y a pas eu de miracle pour les monoplaces Alpine, qui ont été en difficulté tout le week-end et ont connu une course plutôt anonyme puisque les Français Esteban Ocon et Pierre Gasly ont terminé respectivement 14e et 15e.