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GP d'Arabie saoudite de F1: les essais libres 2 retardés après des attaques contre le pays

Les essais libres 2 du Grand Prix d'Arabie saoudite de Formule 1 à Jeddah ont été retardés vendredi après une série d'attaques dans le pays, notamment sur une installation pétrolière de la ville, revendiquées par les rebelles yéménites Houthis.

La séance a débuté à 20h15 locales (18h15 françaises) au lieu de 20h00 (18h00), après que les pilotes et les patrons d'écuries ont été reçus par le PDG de la F1, Stefano Domenicali, pour les informer de la situation.

"Il les a informés que le week-end se déroulera comme prévu et que la sécurité de l'événement a été une priorité pour les autorités avant cet incident. Il continuera à les tenir au courant de toute nouvelle information et rencontrera probablement les Team Principals dans la soirée pour partager toute nouvelle information", a précisé un porte-parole de la F1.

L'attaque du site pétrolier à Jeddah, qui figure parmi 16 revendiquées par les Houthis, a provoqué un gigantesque incendie et un nuage de fumée noire visibles depuis le circuit pendant les essais libres 1 à 17h00 (15h00).

Le pilote néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a même demandé à son équipe par radio: "je sens une odeur de brûlé, c'est ma voiture?".

L'incendie "a été maîtrisé et n'a pas fait de victimes", a indiqué la coalition militaire qui intervient au Yémen contre les rebelles dans un communiqué en début de soirée, précisant qu'il n'aurait "pas d'impact sur les activités dans la ville de Jeddah".

L'Arabie saoudite, à la tête de cette coalition, fait régulièrement l'objet d'attaques de la part des Houthis, certaines ayant frappé des sites pétroliers.

Les attaques de vendredi interviennent à la veille du septième anniversaire de l'intervention de cette coalition au Yémen pour combattre les rebelles Houthis, proches de l'Iran.

Le royaume saoudien, premier exportateur de brut au monde, avait averti lundi du risque d'une baisse de sa production de pétrole au lendemain de plusieurs attaques de drones et de missiles revendiquées par les Houthis.

L'une d'elles avait visé une raffinerie dans la ville industrielle de Yanbu, sur la mer Rouge, à une centaine de km au nord de Jeddah.

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