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Max Verstappen (Red Bull) brise enfin l'hégémonie de Mercedes au Grand Prix d'Autriche

(Belga) Il aura fallu attendre le neuvième des vingt-et-un Grand Prix de la saison pour voir non pas Ferrari, mais Red Bull, en l'occurrence Max Verstappen, mettre fin à l'hégémonie de Mercedes sur le championnat du monde de Formule 1, dimanche au Red Bull Ring de Spielberg. Le Néerlandais a en effet débordé le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari), parti en pôle, au 69e des 71 tours, grâce à une manoeuvre que les commissaires de course se réservaient le droit d'analyser.

C'est la sixième victoire de Verstappen, déjà lauréat en Autriche l'an dernier, la soixantième de Red Bull. Leclerc est deuxième à 2,7 secondes devant le Finlandais Valtteri Bottas (Mercedes), troisième, l'Allemand Sebastian Vettel (Ferrari), quatrième, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), leader du championnat du monde, cinquième, son compatriote Lando Norris (McLaren), sixième à un tour, le Français Pierre Gasly (Red Bull), septième, l'Espagnol Carlos Sainz Jr (McLaren), dernier sur la grille, huitième, le Finlandais Kimi Räikkönen (Sauber), neuvième, et l'Italien Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo), dixième. Mais le dépassement de Verstappen sur Leclerc est sous enquête. Leclerc n'a pas raté son envol, contrairement à Verstappen, qui a complètement manqué le sien. Vettel, équipier de Leclerc, seulement neuvième sur la grille à la suite d'ennuis mécaniques samedi en qualifs, était déjà quatrième au huitième tour, derrière Leclerc et les deux Mercedes du quintuple champion du monde Hamilton et de Bottas. Après une série d'arrêts au stand, Hamilton se retrouva cinquième avec des chronos assez lents, et même de plus en plus lents, Leclerc menant assez largement devant Bottas et Vettel, tandis que Verstappen était quatrième. La lutte pour la troisième place entre Vettel et Verstappen était chaude et indécise, alors que devant Leclerc était en balade, si l'on ose dire. Mais plus pour longtemps... Un arrêt au stand de Vettel pour changer de pneus lui fit perdre deux places au 49e tour. Dès lors, le forcing de Verstappen visait désormais la deuxième place de Bottas, dont il s'empara d'ailleurs devant ses milliers de fans en délire au 56e tour. Le Néerlandais fonça alors dans les roues de Leclerc, et le doubla à sa deuxième attaque, où les bolides se touchèrent, au 69e tour. Pour Vettel, deuxième du Grand Prix de France où il était passé le premier sous le drapeau à damiers, mais avec une fatale pénalité de cinq secondes, et à nouveau très rapide mais seulement quatrième en Autriche, les temps sont décidément durs. La dixième manche à Silverstone le week-end prochain. (Belga)

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