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Six Heures de Spa-Francorchamps - Fernando Alonso vainqueur pour sa première avec Toyota

(Belga) La Toyota N.8 de l'Espagnol Fernando Alonso, du Japonais Kazuki Nakajima et du Suisse Sébastien Buemi a remporté samedi les Six Heures de Spa-Francorchamps, 1re manche de la saison 2018-2019 du Championnat du monde d'endurance (WEC). Alonso est le coéquipier de Stoffel Vandoorne chez McLaren. Privé de victoire en Formule 1 depuis 2013, le double champion du monde (2005, 2006) a retrouvé le goût du succès. Il espère ajouter au plus vite à son palmarès les 24 Heures du Mans, deuxième manche de la saison 2018-2019, les 16 et 17 juin dans la Sarthe. Il s'était déjà offert une première expérience en endurance, fin janvier, lors des 24 Heures de Daytona (38e).

Alonso et ses équipiers ont devancé de 1 sec 444/1000 leur voiture soeur, la Toyota N.7, partie en dernière position depuis les stands. La Rebellion non-hydride N.1 du Suisse Neel Jani, du Brésilien Bruno Senna et de l'Allemand de Nivelles André Lotterer complète à deux tours le podium de la première manche de la "super saison" 2018-2019, au calendrier remanié (avec huit manches au programme entre mai 2018 et juin 2019, dont deux éditions de la classique mancelle). La N.8 s'était élancée depuis la pole position suite au déclassement pour "déclaration incorrecte de son débit d'essence" de la N.7 du Japonais Kamui Kobayashi, du Britannique Mike Conway et de l'Argentin José Maria Lopez, qui avait réalisé le meilleur chrono des qualifications. En catégorie LMP2, c'est le trio formé par l'ancien pilote de F1 français Jean-Eric Vergne, son compatriote Andrea Pizzitola et le Russe Roman Rusinov (G-Drive Racing), invité pour cette manche, qui s'est imposé. A défaut de conquérir un troisième titre en F1, Alonso entend prouver qu'il figure toujours parmi les tout meilleurs pilotes au monde en devenant le deuxième à remporter la Triple Couronne du sport automobile (après Graham Hill dans les années 1960-70). Déjà vainqueur du Grand Prix de Monaco de F1 en 2006 et 2007, il lui faut désormais triompher au Mans et aux 500 Miles d'Indianapolis, qu'il a disputés une première fois l'année dernière (abandon sur casse moteur à 21 tours de l'arrivée, alors qu'il avait mené une partie de la course). L'opportunité en endurance est à ne pas manquer: après les retraits successifs d'Audi fin 2016 et de Porsche fin 2017, c'est la voie royale qui s'ouvre à Toyota, unique constructeur engagé cette saison dans la catégorie reine, le LMP1, face à huit +protos+ privés non-hybrides qui n'étaient pas en position de rivaliser sur le tracé belge. Alonso, qui doit disputer 26 courses en 36 semaines cette année, vise le titre mondial en endurance et un retour dans le top 10 en F1. Après quatre manches courues dans la catégorie-reine du sport automobile, au volant d'une McLaren désormais motorisée par Renault (qui a remplacé Honda), il pointe à la sixième place du classement pilotes. (Belga)

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