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Tests, température, salle de quarantaine, policiers: voici à quoi ressemble le GP de Belgique de Formule 1 en période de pandémie

Le 31 août, la Formule 1 débarque à Spa-Francorchamps. Un événement majeur, organisé à huis-clos. Un dispositif sanitaire titanesque a été mis en place pour assurer le bon déroulement de l'événement.

Tout le matériel et les différentes équipes commencent à arriver. Ils seront près de 3000 milles dans les prochains jours sur le site de Francorchamps, qui accueille son traditionnel GP de F1 le 31 août prochain. Mais pour pénétrer sur le circuit, la prise de température est obligatoire. Pas question de dépasser les 38 degrés.

Le circuit long de 7 km est divisé en plusieurs zones. La zone rouge est la plus strictes celle des paddocks et de la piste. Les tests covid sont obligatoires pour y rentrer. Ils sont effectués plusieurs fois par semaine et concernent les pilotes, membres d'équipe et du personnel, notamment. "Tous les teams et tout le personnel du paddock, surtout ceux qui viennent de l'étranger, passent prioritairement ici avant de retrouver leurs équipes pour se remettre au travail", confirme à ce sujet Stijn De Boever, directeur commercial de Spa Grand Prix. Les résultats sont obtenus en six heures à peine

Des centres covid sont installés à plusieurs endroits. 3 salles de quarantaine sont prévues et une ambulance est équipée spécifiquement pour gérer les cas de coronavirus. Des mesures sanitaires plus strictes que celle imposées par le gouvernement, ce qui représente un casse-tête pour les organisateurs du GP. "On pourra prouver qu'on est un partenaire fort, qu'on a su s'adapter et réagir à toutes ces contraintes pour organiser un événement tel que la F1 dans le contexte sanitaire actuel", explique Vanessa Maes, la directrice de Spa Grand Prix.

Si les 250 milles spectateurs habituels ne pourront pas se rendre au circuit, la police va intensifier les contrôles par drones et par hélicoptères. Des amendes de 350 euros seront dressés en cas de présence aux abords de Francorchamps. "On aura un dispositif de dissuasion pour faire faire demi-tour ou fermer la zone autour du circuit pour éviter que les gens se rassemblent dans les villages alors qu'ils n'ont rien à y faire", annonce déjà Jean-Marc Demelenne, commissaire divisionnaire à la police fédérale. Des contrôles étendus aux alentours immédiats du circuit pour éviter toute mauvaise surprise.

Quant aux retombées économiques, estimée à plus de 30 millions d’euros chaque année, elles seront quasiment nulles. 

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