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Vettel raconte la folle fin de course au GP de Bahreïn: "Je ne contrôlais rien du tout..."

L'Allemand Sebastian Vettel a avoué qu'il ne "contrôlait rien du tout" à la fin du Grand Prix de Bahreïn de Formule 1 qu'il a remporté dimanche soir, soit sa deuxième victoire d'affilée en 2018 après l'Australie.


Q: Sebastian, racontez-nous cette fin de course...

R: "A dix tours de la fin, j'ai dit que tout était sous contrôle, à la radio, je ne sais pas si c'était retransmis, mais c'était un mensonge: je ne contrôlais rien du tout. Quand ils m'ont dit à quel rythme roulait Valtteri (Bottas) à ce moment-là, il était impossible que j'arrive à rouler aussi vite. Je calculais dans ma voiture, à 10 tours de la fin, et je me disais qu'il allait me rattraper. J'ai essayé de piloter le plus proprement possible, de ménager mes pneus au maximum, et ça a marché. Mais de justesse. Il ne me restait pas beaucoup de gomme. Au bout de la ligne droite, il a eu une petite opportunité, puis finalement il lui a manqué quelques tours, et tant mieux pour moi. Leur stratégie était meilleure, je n'avais rien à perdre".


Q: C'est votre 49e victoire, au 200e Grand Prix. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

R: "Je suis vraiment heureux, car quand on arrive à gagner dans ces conditions, le goût de la victoire est encore meilleur. Nous avons gagné et c'est un sentiment fantastique ce soir. Je suis un peu triste, car je crois que pendant l'arrêt de Kimi (Räikkönen) au stand, l'un de nos mécaniciens a été blessé, donc je lui envoie mes meilleures pensées, mais je suis sûr que tout le monde s'occupe bien de lui. Si l'on prend cela en compte, c'est une journée mitigée, avec aussi un abandon, mais heureusement nous avons réussi à rester devant ces deux gars (Bottas et Hamilton)".


Q: Quelle est la part des améliorations apportées à votre Ferrari dans cette victoire ?

R: "C'est une question délicate. Je pense que c'est toujours une combinaison de facteurs. On essaie toujours de tout mettre ensemble et parfois ça marche mieux que d'autres fois. Ce circuit nous a probablement été favorable, je me sentais mieux dans la voiture, nous avons bien travaillé sur ses réglages et nous avons pu en tirer le maximum. Elle était plus constante sur un tour et aussi sur la totalité de la course, donc elle était plus saine, plus facile à contrôler. Les Mercedes avaient l'air très fortes en fin de relais, mais en qualifications l'écart n'était pas énorme. Donc globalement je pense que c'était serré et ça fait du bien de finir juste devant elles".


Propos recueillis en conférence de presse.

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