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Vingt ans après son titre mondial, Villeneuve fait des révélations étonnantes sur sa rivalité avec Schumacher

Jacques Villeneuve s'est confié au site Motorsport.com, 20 ans jour pour jour après avoir remporté son titre mondial de F1 au terme d'un duel fracassant avec Michaël Schumacher à Jerez. Le pilote Ferrari, auteur d'un coup de volant devenu historique, avait été exclu du championnat au terme de la saison.

Contrairement à ce qu'on aurait pu imaginer, ce geste du pilote allemand n'a pas réellement terni les relations entre les deux pilotes. "Je le remerciais de m'avoir aidé à gagner ! S'il ne m'avait pas sorti, il aurait peut-être pu revenir plus tard dans le Grand Prix. Il s'est retiré toutes ses chances, et ça a rendu ce championnat encore plus important", a confié Villeneuve.

Le Canadien a ensuite expliqué que Schumacher et lui n'avaient jamais eu de bonnes relations. "Ça avait commencé à Estoril l'année précédente, où je l'avais doublé par l'extérieur du virage rapide. Ça l'avait vraiment énervé, il n'avait pas digéré. Je l'avais aussi doublé à Hockenheim, en sortant des box. Les pilotes ne le doublaient pas, il ne s'était jamais fait doubler, et donc ça l'avait énervé. Nos relations n'ont jamais été bonnes".

Après l'épisode de Jerez, par contre, il y a eu comme un semblant de réconciliation, le soir-même du Grand Prix. "À l'hôtel, on faisait tellement de bruit que quelqu'un a ouvert le bar. Il n'y avait pas de barman, mais je m'occupais de le faire avec un ami, on s'amusait ! Lui est arrivé avec une perruque jaune. Il est venu derrière le bar avec moi pour servir des verres avec un grand sourire, le bras autour de l'épaule, et sa femme prenait des photos. Sympa, génial, on a bien rigolé…", explique Villeneuve.

Mais leurs rapports se sont ensuite rapidement, à nouveau, dégradés. "Une semaine après, dans tous les tabloïds allemands, il y avait ces photos-là en disant : "La preuve que je n'ai rien fait de mal, on est potes avec Jacques". Il a utilisé mon moment, non pas car il trouvait ça sympa, mais pour du travail médiatique, et ça m'a énervé. C'est ça qui a vraiment mis à mal les bonnes relations potentielles, pas ce qui s'est passé en piste, mais en dehors".

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