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Solide et protégé par son excellente première balle, le Polonais Hubert Hurkacz a remporté dimanche le sixième titre de sa carrière en battant en finale du tournoi ATP 250 de Marseille le Français Benjamin Bonzi, qui rêvait d'un premier trophée à domicile.
"Il n'a pas manqué grand-chose, j'ai eu des occasions. Mais quand il sert comme ça, c'est compliqué", a regretté Bonzi, Nîmois de naissance mais installé depuis trois ans à Marseille.
Le Français de 26 ans, qui sera lundi 45e à l'ATP, tout près de son meilleur classement (43e), a finalement été dominé en deux sets 6-3, 7-6 (7-4) après avoir eu trois occasions d'égaliser à un set partout, à 6-5 sur le service de Hurkacz.
Mais le grand Polonais (1,96 m) a écarté ces trois balles de set avec autorité et à grands coups de premières balles, avant de remporter sans trembler le jeu décisif. Au bout du compte, la tête de série N.1 a servi 19 aces lors de la finale de dimanche et remporté 41 des 43 points joués derrière sa première balle.
"J'ai confiance en mon service et en mon jeu", a ensuite résumé le 11e joueur mondial, demi-finaliste en 2021 à Wimbledon et qui pour la 30e édition du tournoi marseillais y a décroché son sixième titre en sept finales disputées sur le circuit.
- "Allez l'OM !" -
"Benjamin jouait de mieux en mieux et moi j'ai raté quelques coups. Mais je croyais en moi, je me sentais capable de reprendre le dessus et j'étais prêt à jouer un troisième set", a-t-il ajouté.
Bonzi, déjà battu en finale à Pune, en Inde, en tout début d'année, reste donc en quête de son premier titre ATP et avait quelques regrets dimanche, malgré un parcours solide, marqué notamment par une belle victoire contre l'Australien Alex De Minaur (23e joueur mondial).
"À la fin, je prenais souvent l'avantage sur ses deuxièmes balles. J'arrive plus souvent à l'échange et là je me sens un peu au-dessus. Je fais moins de fautes qu'au premier, je suis plus percutant, plus libéré, je me sers un peu plus du public. Il y avait la place mais ça n'a pas tourné pour moi", a-t-il jugé en conférence de presse.
"Cette finale me conforte dans mon travail, dans mes idées de jeu. Il faut continuer, ça reste une bonne expérience. J'appréhende de mieux en mieux ces tournois. Je fais deux finales en deux mois en 2023. L'objectif est toujours d'en gagner une mais il y a plein de choses positives", a tout de même ajouté Bonzi, qui avait le regard déjà tourné vers le tournoi de Dubaï, mais aussi sur... le classique OM-PSG de dimanche soir.
"En tant que Marseillais, la journée n'est pas finie et on y croit encore. Allez l'OM !", a-t-il lancé lors de la remise des prix.