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ATP Munich - Gille et Vliegen, battus en finale : "Nos adversaires peuvent remercier la pluie"

(Belga) Sander Gillé (ATP 35) et Joran Vliegen (ATP 32) n'ont pas réussi, dimanche, à remporter le sixième titre de leur carrière en double sur le circuit à la faveur du tournoi ATP 250 sur terre battue de Munich, doté de 419.470 euros. Dans une finale perturbée par la pluie, les Limbourgeois se sont inclinés 4-6, 6-4, 10/5 en 1h27 de jeu contre le duo expérimental formé par le Néerlandais Wesley Koolhof (ATP 13) et l'Allemand Kevin Krawietz (ATP 18).

"Nous sommes évidemment déçus, mais nous avons disputé un bon match", a confié Sander Gillé à Belga. "Nous affrontions deux joueurs du top qui, certes jouaient pour la première ensemble, mais étaient en forme. On savait que ce serait difficile, mais nous ne pouvons pas nous reprocher grand-chose. Les conditions n'étaient pas évidentes, avec une terre battue lourde et de la pluie. Nous avions l'ascendant jusqu'à l'interruption, à 1-1 au deuxième set, ce qui leur a permis de reprendre leurs esprits. Ils sont revenus sur le court avec de meilleures intentions et à partir de là, ce n'était plus le même match. Nous avons surtout subi. Nos adversaires peuvent donc vraiment remercier la pluie. C'est elle qui leur a offert ce titre." Sander Gillé et Joran Vliegen peuvent toutefois être satisfaits de leur parcours en Bavière, où ils ont sauvé une balle de match en demi-finale contre les Allemands Dustin Brown et Peter Gojowczyk. C'est qu'après leur titre à Singapour, fin février, le droitier de Hasselt, 30 ans, et le gaucher de Maaseik, 27 ans, n'avaient plus réussi à gagner le moindre match en cinq tournois ! "J'aurais tendance à dire 'enfin !', car ces dernières semaines, nous jouions pourtant très bien, mais ces bonnes sensations ne se traduisaient pas en termes de résultats", a poursuivi Sander Gillé. "Ce fut par exemple le cas à Monte-Carlo, où nous perdons au super tie-break contre Evans et Skupski, qui se hissent en finale. Ici, nous avons donc de nouveau pu montrer ce dont nous étions capables. Et cela fera évidemment du bien pour la confiance. Nous disputons chaque semaine les plus grands tournois et ne pouvons dès lors toujours être à la fête. J'espère que cela va nous relancer et que nous réussirons à garder ce niveau de jeu à Madrid, Rome et Roland-Garros." (Belga)

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