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De nouvelles règles pour les joueuses de tennis

L'association des joueuses de tennis, la WTA, a ratifié lundi un ensemble de mesures adaptées aux joueuses revenant de maternité, "pour (les) soutenir pleinement dans leur retour à la compétition", a précisé son président Steve Simon, qui a également annoncé une modernisation du "code vestimentaire".

Ces mesures avaient fuité la semaine dernière après la publication d'un document sur les réseaux sociaux. Elles concernent en premier lieu le "classement protégé", dispositif qui permet, durant une période transitoire, de conserver son ancien classement au retour d'une absence longue durée.

"Une joueuse qui a un classement protégé pour la grossesse a une période de 3 ans (contre 2 auparavant, ndlr) pour utiliser ce classement protégé, qui commence maintenant à la naissance de l'enfant", et non plus à la date du dernier tournoi joué, a souligné Steve Simon dans le communiqué de la WTA lundi.

"Ces changements sont conçus pour soutenir pleinement les joueuses dans leur retour à la compétition, tout en maintenant les normes les plus élevées en matière de compétition sportive et d'équité".

Désormais, le "classement protégé" pourra être enclenché lors de douze tournois, au lieu de huit précédemment, lors d'absences supérieures à 52 semaines.

"Je suis très heureuse des nouvelles règles de la WTA (...). Nos joueuses devraient se sentir plus à l'aise et confiantes pour prendre le temps de s'éloigner des courts pour fonder une famille ou se remettre d'une blessure (...). C'est un très bon premier pas", a applaudi Victoria Azarenka, ancienne numéro une mondiale et membre du Conseil des joueuses de la WTA, citée dans le communiqué.

C'est à Roland-Garros que cette question avait pris de l'ampleur. De retour de grossesse mi-2018, Serena Williams dispute alors son premier tournoi du Grand Chelem depuis seize mois. Tombée à la 451e place mondiale, les organisateurs parisiens décident de ne pas lui attribuer de tête de série. S'ensuit une remise en question des règles de la WTA, qui a débouché sur les décisions publiées lundi.

Dorénavant, "aucune joueuse ne sera écartée de sa position de tête de série gagnée", assure la WTA.

Serena Williams, encore elle, avait aussi été au centre d'une autre polémique à Roland-Garros, autour de sa combinaison moulante noire. La WTA a jugé que "les leggings et les shorts de compression peuvent être portés avec ou sans jupe, short ou robe".

"Il n'y a aucune interdiction sur ces sujets. Nous comprenons l'importance de moderniser le code vestimentaire et de s'assurer que nos joueuses aient la flexibilité de choisir les vêtements qu'elles portent", a déclaré Steve Simon.

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