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Fed Cup: Mladenovic et les "super vibes" de la Hopman Cup à Perth

Kristina Mladenovic, N.1 tricolore et toute auréolé de son titre aux Masters féminins de double, aborde la finale de la Fed Cup ce week-end contre l'Australie à Perth avec en tête les "super vibes" de la Hopman Cup qu'elle y a remportée en janvier 2017.

"Dès mes premiers pas sur les courts hier (mardi), me sont remontés de super souvenirs et de super vibes", a déclaré la Française mercredi aux journalistes. Elle était associée à Richard Gasquet pour remporter il y a près de trois ans l'exhibition par équipes nationales qui a longtemps ouvert pour de nombreux joueurs la saison à quelques jours de l'Open d'Australie.

La Hopman Cup est remplacée à partir de 2020 par l'ATP Cup, compétition officielle masculine et fortement dotée tant financièrement qu'en points pour le classement mondial.

"C'est certainement un avantage de connaître le court et d'y avoir gagné par le passé", a ajouté Mladenovic (40e mondiale) qui va tenter, avec Caroline Garcia (45e), Alizé Cornet (60e), Fiona Ferro (63e) et Pauline Parmentier (122e) d'offrir à la France sa troisième Fed Cup, après 1997 et 2003, samedi et dimanche.

"Quand vous avez gagné une compétition difficile quelque part, le lieu reste pour vous un bel endroit où vous vous sentez en confiance et où vous vous sentez capable de réécrire la même histoire", a-t-elle ajouté.

Mais en face il y aura une équipe d'Australie qui, en plus de jouer à domicile, aura à sa tête la N.1 mondiale Ashleigh Barty, lauréate à Roland-Garros et en pleine confiance après son titre aux Masters féminins la semaine dernière.

Cornet elle aussi a remporté la Hopman Cup, associée à Jo-Wilfried Tsonga en 2014, tandis que Garcia l'a jouée en 2016 lorsque l'Australie s'est imposée.

L'Australie a remporté sept fois la Fed Cup (la dernière en 1974) et mène 5 victoires à 1 face à la France dans cette compétition. Mais les Françaises ont remporté la dernière confrontation, en 2000.

Et selon Mladenovic, les Tricolores auront l'avantage de l'expérience puisque Garcia, Cornet et elle ont joué la finale en 2016 perdue contre la République tchèque (3-2). Parmentier faisait partie de l'équipe mais n'avait pas été alignée.

"Même si c'était à la maison, je pense quand même que c'est un gros avantage de savoir à quoi ça ressemble d'être là avec toute cette pression", a-t-elle expliqué en se disant "optimiste".

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