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Fed Cup: "Tout faire pour soulever le trophée", promet Garcia

Caroline Garcia, qui défie la N.1 mondiale Ashleigh Barty dans le deuxième simple de la finale de la Fed Cup contre l'Australie samedi, promet que les Bleues vont "tout faire pour soulever le trophée", vendredi à Perth.

Q: Comment appréhendez-vous cette finale et la chaleur torride attendue samedi ?

R: "Jouer une finale en Australie, dans un stade plein, devant 15.000 personnes (autour de 13.500 en fait, ndlr), ce qui serait peu probable ailleurs, c'est une chance incroyable de vivre cette expérience au moins une fois dans notre vie. Après, on sait que 40 degrés, ce n'est pas comme quand il fait 20-25 degrés. Ca ne va pas être quelque chose de facile mais c'est quelque chose de largement surmontable. On l'a déjà surmonté dans le passé, à l'Open d'Australie par exemple. Ca fait plusieurs jours qu'on essaie de s'y préparer, de bien s'hydrater, de bien s'alimenter pour avoir l'énergie. Et ce sont les mêmes conditions pour les deux joueuses sur le court. A nous de gérer ça et à moi de m'adapter le mieux possible."

Q: Comment décririez-vous ce qui fait la force de Barty ?

R: "C'est une joueuse très solide, capable de faire beaucoup de choses, de s'adapter tactiquement. Elle change beaucoup de rythme, elle varie beaucoup, avec son revers notamment. Elle donne très peu de points, elle est présente tout le temps. Et son service lui apporte beaucoup de points. Elle est peut-être un peu plus friable en retour mais elle est assez solide pour trouver la solution à chaque fois. Elle montre peu d'émotions positives ou négatives, elle garde pas mal (les choses) en elle. Dans les moments compliqués, c'est bien de ne rien donner à l'adversaire."

Q: Il va y avoir beaucoup de pression sur ses épaules ce week-end...

R: "Si tu n'as pas de pression en rentrant sur le terrain pour une finale dans ton pays, ou à l'extérieur à vrai dire, c'est que tu n'es pas trop humaine... Malgré le fait qu'elle cache beaucoup (ses émotions), je pense que c'est quand même une joueuse émotive. Toute son équipe et tout son pays compte sur elle, encore plus que dans certains autres pays je pense. Et (Ajla) Tomljanovic, ça va être sa première rencontre +ever+ pour l'Australie, donc elle va aussi être tendue. Nous, ça fait des années qu'on est là (en équipe de France, ndlr) et on est tendue quand même, alors... Finalistes, on l'a déjà été, en 2016, on est là que pour avoir du bonus. A nous de tout faire pour soulever le trophée comme les Tchèques l'ont fait devant notre nez (il y a trois ans). C'est le dernier énorme effort de la saison."

Propos recueillis en conférence de presse.

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