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Goffin retrouve la terre battue à Monte-Carlo : "C'est la surface où je m'amuse le plus"

(Belga) David Goffin (ATP 14) va tenter de prendre un nouveau départ à la faveur de son premier tournoi sur terre battue de l'année au Masters 1000 de Monte-Carlo. Tête de série N.11 du tableau, le Liégeois, 30 ans, qui affrontera le Croate Marin Cilic (ATP 43), 32 ans, espère que la surface ocre lui permettra de retrouver des couleurs après n'avoir gagné qu'un seul match lors de ses trois dernières sorties sur dur à Doha, Dubai et Miami.

"Je suis toujours ravi de participer à ce tournoi", a-t-il confié samedi en conférence de presse. "Car je joue en somme à domicile vu que c'est le site sur lequel je m'entraîne toute l'année. Je me sens à l'aise ici et j'ai joué des grands matches par le passé. J'ai de très bons souvenirs et j'espère que cette année, je réussirai à nouveau à bien jouer. La préparation a été assez courte, mais j'ai tout de même eu le temps, après Miami, d'opérer la transition. On a bien préparé le corps au niveau des glissades afin d'éviter les blessures. On a travaillé l'endurance aussi et les frappes, car sur terre battue, il y a toujours des échanges plus longs. On a fait le maximum pour être prêt et je pense que c'est le cas. Les sensations sont plutôt bonnes et je suis prêt à en découdre." Il s'agira de la huitième participation de David Goffin au tournoi ATP Masters 1000 de Monte-Carlo, qui regroupera cette année pas moins de huit des dix premiers joueurs mondiaux, dont les N.1, 2 et 3 Novak Djokovic, Daniil Medvedev et Rafael Nadal. Le N.1 belge y a déjà atteint les demi-finales, en 2017, et les quarts de finale, en 2018, et battu des joueurs du calibre de Novak Djokovic, Dominic Thiem et Stefanos Tsitsipas. "La terre battue a toujours été une surface spéciale. C'est la surface sur laquelle j'ai grandi. Et c'est également celle sur laquelle il y a moyen de créer le plus de jeu", a-t-il poursuivi. "On peut employer des tactiques différentes, trouver beaucoup plus de solutions, avec les angles, les trajectoires, les hauteurs, les amorties, les volées. Il y a plein de choses à faire et j'ai toujours trouvé que c'était la surface où je m'amuse le plus. Et puis, il y a plein de tournois mythiques, comme ici ou à Madrid, Rome, Roland Garros. C'est une période que j'attends avec impatience. Ce sera triste de jouer sans spectateurs, mais je suis content d'être là, car l'an dernier le tournoi avait carrément dû être annulé." (Belga)

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