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Le groupe d'investissements Kosmos réclame 50 millions de dollars (45,7 millions d'euros) à la Fédération internationale de tennis (ITF) en dédommagement de la rupture de l'accord sur l'organisation de la Coupe Davis, a déclaré jeudi son président Gerard Piqué.
"Après la résiliation par l'ITF, il y a maintenant un litige entre (les parties) dans lequel nous réclamons jusqu'à 50 millions de dollars", a précisé l'ex-joueur du FC Barcelone dans une interview au journal Marca.
Kosmos avait conclu un accord portant sur 25 ans avec l'ITF en 2018 pour organiser la Coupe Davis mais, en janvier dernier, la fédération a décidé de reprendre le contrôle de la compétition mettant fin à son accord avec la société de l'ex-footballeur.
Dans la foulée, cette dernière a porté plainte devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) contre l'ITF pour "rupture injustifiée du contrat", une source proche du dossier expliquant que les deux parties avaient échoué à trouver un accord financier pour solder leur litige.
"Sur le plan sportif, économique et de l'audience, nous avons surtout redressé le tournoi", s'est défendu Piqué au quotidien madrilène. "Ce qui se passe, c'est qu'en 2020, le Covid arrive et change tout dans tous les sports. En 2020, il n'y a pas eu de Coupe Davis, pendant une partie de 2021, elle s'est jouée à huis clos.... Le prix fixe que nous payions était hors du marché", insiste le patron de Kosmos en évoquant un versement de "40 millions par an" et le refus de l'ITF de renégocier ses conditions.
Kosmos a transformé le format de la Coupe Davis à partir de 2019. Les populaires duels à domicile et à l'extérieur, et des matchs en cinq sets sur un calendrier tout au long de l'année, ont été abandonnés. La nouvelle formule a peiné à convaincre tant joueurs que spectateurs.