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La tuile pour David Goffin, victime d'une mauvaise glissade sur le gazon de Halle (vidéo)

David Goffin (ATP 13) va de Charybde en Scylla. Éliminé au premier tour à Roland-Garros, par le jeune Italien Lorenzo Musetti (ATP 76), le Liégeois, 30 ans, a cette fois été contraint à l'abandon lundi lors de son entrée en lice au tournoi ATP 500 sur gazon de Halle, contre le Français Corentin Moutet (ATP 94). Blessé à la cheville droite à la suite d'une glissade alors qu'il avait remporté le premier set 6-1, il a jeté l'éponge après la perte de cette deuxième manche 7-5.

"Ce sont des choses qui peuvent arriver sur gazon malheureusement, surtout quand l'herbe est fraîche", a expliqué David Goffin à Belga. "J'avais déjà pu le constater lorsque j'avais affronté Murray en ouverture de Wimbledon il y a quelques années. Sur le coup, j'ai senti mon genou et ma hanche partir, mais après quelques minutes, ces douleurs ont disparu. En revanche, la cheville, cela ne va pas du tout. Je vais devoir effectuer des examens pour savoir exactement de quoi il retourne. Comme c'était un match plutôt tranquille, je me suis dit d'essayer de le gagner sur une jambe, sachant que je bénéficierais d'un ou deux jours de repos par la suite, mais ce n'était pas possible. La cheville me faisait trop mal. Même si j'avais gagné aujourd'hui, je me serais retiré directement".

Le pire, c'est que David Goffin jouait bien et semblait parti pour se qualifier facilement pour le deuxième tour. Malgré sa blessure, le N.1 belge a ainsi mené 5-3 dans le deuxième set et pu servir pour le gain de la rencontre, avant de perdre pied, au propre comme au figuré, et de décider d'abandonner. "Oui, c'est clair. Je sentais vraiment que j'étais au-dessus de mon adversaire", a-t-il poursuivi. "Et c'est vraiment dommage, car je me sentais bien préparé pour la saison sur gazon et pour commencer le tournoi ici. Je le montrais, je pense, d'ailleurs, depuis le début du match. Directement, c'était plutôt bien. À 6-1, 3-1, je me suis dit d'essayer de garder les balles dans le terrain, mais il a vu petit à petit que j'étais moins bien. Il s'est accroché, a réussi à se détendre, à me faire courir gauche-droite et il a fini par revenir. Je pense que s'il était revenu plus tôt dans le set, j'aurais sans doute arrêter, car je ne pouvais rien faire de plus. Cela devenait compliqué de jouer comme ça. Et puis, cela ne sert à rien de jouer comme ça".

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