Accueil Sport

Open d'Australie - Pour Simona Halep, Elise Mertens, son adversaire en 8e de finale, "n'abandonne jamais"

(Belga) Simona Halep, ancienne numéro 1 mondiale, 4e joueuse du monde, lauréate de Roland Garros et de Wimbledon, finaliste en 2018 à l'Open d'Australie. Voilà ce qui attend désormais Elise Mertens, 17e joueuse du monde, en huitième de finale à Melbourne. La Roumaine, 28 ans, a battu la Kazakhe Yulia Putintseva (WTA 38), que la Belgique retrouvera en Fed Cup, 6-1, 6-4 samedi, et est devenue la favorite de sa moitié de tableau après les éliminations de Karolina Pliskova et Elina Svitolina, respectivement 2e et 5e mondiale.

"J'essaie de ne pas regarder les autres", a commenté Simona Halep. "C'est peut-être un choc pour vous lorsque les joueuses du top 10 perdent prématurément, mais à ce niveau tout peut arriver. Et puis, on ne peut pas être tous le temps à 100%. Pour l'instant, cela se passe bien pour moi. J'ai amélioré mon service, je retourne plutôt bien, je viens au filet et j'ai ajouté les amorties à ma panoplie. Je suis toujours dans le tournoi et j'espère que s'il y a un éventuel effet de dominos, il ne me touchera pas. C'est que Simona Halep se méfie d'Elise Mertens, qu'elle a déjà rencontrée à trois reprises. La native de Constanta avait gagné les deux premières confrontations, sur terre battue à Madrid et Roland Garros, contre la numéro 1 belge mais elle a perdu la main, s'inclinant sur dur en finale à Doha l'an dernier. "Si je me souviens, je menais un set et break dans ce match (elle s'est inclinée 3-6, 6-4, 6-3, ndlr). "C'est une fille qui se bat jusqu'au bout. Elle n'abandonne jamais. Elle a un jeu assez complet, elle aime prendre la balle tôt, jouer près de sa ligne de fond. Je sais à quoi m'attendre et je serai prête", a ajouté la Roumaine, qui se réjouit aussi du retour d'une autre Belge, Kim Clijsters. "Je l'ai rencontrée une fois et j'ai perdu. J'aimerais bien avoir une autre opportunité. Elle était un exemple pour moi quand j'étais jeune et voir son ambition, la manière sans crainte dont elle jouait, a fait de moi une meilleure joueuse". (Belga)

À lire aussi

Sélectionné pour vous