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Tennis: à Rome, Nadal reprend ses bonnes habitudes, pas Pouille

Battu sur terre battue pour la première fois depuis près d'un an la semaine dernière, Rafael Nadal a repris ses bonnes habitudes à Rome : l'Espagnol n'a laissé qu'un jeu au Bosnien Damir Dzumhur (31e) pour son entrée en lice mercredi.

Lucas Pouille, au contraire, n'a pas su enclencher la seconde. Au lendemain de sa première victoire sur le circuit depuis début mars, le N.1 français a buté sur le Britannique Kyle Edmund (6-2, 7-6 (7/3). Pas idéal à dix jours de Roland-Garros (27 mai-10 juin).

6-1, 6-0. Un premier set bouclé en 34 minutes, un second encore plus expéditif et une victoire en une heure pile : sa marche en avant, c'est à un rythme soutenu que Nadal l'a repris.

"C'était important de revenir fort après ma défaite à Madrid. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui (mercredi). Je suis entré sur le court avec la bonne intensité. Je n'ai pas fait beaucoup d'erreurs. J'ai eu le contrôle de beaucoup de points. J'ai joué comme je voulais le faire", a résumé le décuple vainqueur de Roland-Garros.

Dans la capitale espagnole, le Majorquin avait été stoppé net en quarts de finale par le puissant Autrichien Dominic Thiem (7-5, 6-3). Ce revers lui a coûté la place de N.1 mondial, au profit de Roger Federer. Un titre romain lui permettrait toutefois de se réapproprier le trône lundi prochain.

- Djokovic enchaîne -

Pour une place en quarts de finale, Nadal, fraîchement titré pour la onzième fois à Monte-Carlo et à Barcelone, affrontera le prometteur Canadien Denis Shapovalov (19 ans).

A coup sûr, plus de revanche contre Thiem (N.8) en perspective : considéré comme un des principaux outsiders pour Roland-Garros, l'Autrichien a cédé d'entrée contre un Fabio Fognini (21e) des grands jours, vainqueur en trois sets (6-4, 1-6, 6-3) en gratifiant au passage le public romain de quelques coups spectaculaires.

Aussi impétueux que talentueux, l'Italien a su - une fois n'est pas coutume - dépasser sa frustration. Au contraire de Thiem, qui en a fracassé sa raquette.

Toujours en quête de confiance et de victoires, Novak Djkovic, tombé à son plus mauvais classement depuis douze ans (18e), en a lui enchaîné une deuxième à Rome (6-4, 6-2), aux dépens du Géorgien Nikoloz Basilashvili (74e).

Tout n'a pas été simple pour Djokovic qui peine à débarrasser durablement son jeu de fautes grossières, mais à 4-4, cinq jeux remportés consécutivement lui ont permis de prendre les commandes. Prochain adversaire: l'Espagnol Albert Ramos Vinolas (41e).

Le choc précoce entre le Bulgare Grigor Dimitrov (N.4) et le Japonais Kei Nishikori a lui fini par tourner à l'avantage du second, après quasiment trois heures de lutte (6-7 (4/7), 7-5, 6-4). L'Allemand Alexander Zverev (N.3) et l'Argentin Juan Martin del Potro continuent aux aussi.

- Garcia solide -

Côté français, Benoît Paire sera le seul représentant au rendez-vous des huitièmes de finale, après sa victoire renversante contre l'Argentin Diego Schwartzman (2-6, 6-4, 6-2). Face au 52e joueur mondial, et à son dos capricieux, se dresse désormais l'imposant Croate Marin Cilic (N.5).

Dans la soirée, Pouille (16e) a lui subi dès le début du match les assauts d'Edmund, récent quart-de-finaliste à Madrid. Breaké d'entrée, repoussé loin de la ligne de fond, condamné à défendre, le Nordiste n'est jamais vraiment parvenu à mettre en danger le Britannique, même s'il l'a poussé au jeu décisif dans la seconde manche.

Il quitte l'Italie avec une victoire en poche, lui qui restait sur quatre éliminations dès son entrée en lice à Indian Wells (Californie), Monte-Carlo, Budapest et Madrid.

Dans le tableau féminin, Caroline Garcia (N.7), récente demi-finaliste à Stuttgart et Madrid, a réalisé une entrée solide (6-3, 6-4) contre la Hongroise Timea Babos (38e). Un break dans chaque set a suffi à la N.1 tricolore, portée par un service efficace. L'attend désormais l'Américaine Sloane Stephens (10e).

La Tchèque Karolina Pliskova (N.5), elle, a marqué la journée par sa colère : battue par la Grecque Maria Sakkari (3-6, 6-3, 7-5), elle a perdu ses nerfs à cause d'une balle mal jugée. Le match achevé, Pliskova a retiré au dernier moment sa main tendue vers l'arbitre. Avant de se venger sur la chaise d'arbitrage, avec trois violents coups de raquette, sous les yeux stupéfaits de son adversaire.

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