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US Open: Ruud mate Berrettini et fonce en demi-finale

Très solide, Casper Ruud (7e mondial), s'est qualifié pour les demi-finales de l'US Open, où il vise un premier titre du Grand Chelem, en se montrant intraitable 6-1, 6-4, 7-6 (7/4) contre l'Italien Matteo Berrettini (14e), mardi à New York.

Le Norvégien de 23 ans, qui atteint pour la première fois le dernier carré à Flushing Meadows, tentera de faire mieux contre l'Australien Nick Kyrgios (25e), épouvantail du tournoi, ou le Russe Karen Khachanov (31e).

Sous le toit refermé du Arthur Ashe, la pluie s'étant invitée pour la journée sur New York, l'entame menée tambour battant de Ruud, très agressif, conjuguée à celle hors sujet de Berrettini, qui a accumulé les fautes directes (40 contre 23), ont permis au Norvégien de mener deux sets à rien après seulement 1h14.

"C'était mon meilleur départ du tournoi. Tout allait dans mon sens et Matteo n'a pas servi aussi bien qu'à son habitude. Je suis devenu un peu nerveux vers la fin du deuxième set parce que les choses allaient un peu trop bien. Vous pensez que vous pouvez marcher sur l'eau, ce qui n'est pas possible", a-t-il commenté.

L'Italien, qui a réussi à débreaker dans la seconde manche, avait montré les prémices d'un renversement possible. Impression confirmée à l'entame du troisième set, puisqu'il s'est échappé 3-0, commençant enfin à rentrer ses coups à l'intérieur du court, acculant de plus en plus son rival.

- Le titre et le trône ? -

Mais Ruud ne s'en est pas laissé conter. Après avoir sauvé deux balles de set, il a réussi à chiper le service de l'Italien alors retombé dans ses travers, en se précipitant dans ses frappes de balle.

Et au tie-break, le Norvégien, toujours aussi solide et régulier, n'a pas manqué d'en finir.

Spécialiste de la terre battue, sur laquelle il a remporté huit de ses neuf titres sur le circuit, dont trois en 2022 à Buenos Aires, Genève et Gstaad, avec entre-temps une finale perdue à Roland-Garros contre le roi de l'ocre Rafael Nadal, Ruud passe un gros cap sur ciment cette saison.

En avril, il avait été jusqu'en finale au Masters 1000 de Miami. Aisance confirmée au Masters 1000 de Montréal début août où il s'est arrêté en demie.

A New York, il n'a pas été particulièrement impressionnant, notamment poussé aux cinq sets par l'Américain Tommy Paul au 3e tour. Mais sa quatrième victoire autoritaire en six confrontations face à Berrettini, démontre sa capacité à élever son niveau de jeu.

De quoi lui permettre de nourrir le rêve d'un éventuel premier sacre en Majeur, doublé de la possibilité de finir N.1 mondial à l'issue du tournoi.

Une cerise qui se posera sur le "cheese cake", gâteau new-yorkais par excellence, s'il gagne le tournoi ou s'il parvient en finale et que Carlos Alcaraz, actuel 4e mondial à 19 ans, n'y accède pas.

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