Accueil Sport Tous les Sports

Une crevaison et une navigation délicate coûtent la première place à Guillaume De Mévius

Au lendemain de sa victoire historique, Guillaume De Mévius (Toyota) a connu une 2e étape difficile dimanche dans le Dakar 2024. Le Bruxellois qui s'est élancé en première position a été victime d'une crevaison et s'est aussi perdu à deux reprises. Conséquence: une 19e place à l'arrivée à 26:43 du vainqueur le Français Stéphane Peterhansel. Au général, De Mévius recule au 5e rang à 7:44 de l'Espagnol Carlos Sainz (Audi), nouveau leader.

De Mévius et son copilote français Xavier Pansieri courent ensemble pour la première fois. Ils n'ont pratiquement aucune expérience au plus haut niveau des rallyes-raid. "C'était un inconvénient aujourd'hui", a reconnu De Mévius. "Nous devions être la première voiture à laisser une trace aux autres. Dans l'ensemble, ce n'était pas trop mal. Après 210 kilomètres, Sainz nous a rattrapés. À ce moment-là, nous étions cinquièmes et nous avions perdu environ cinq minutes. Dans la poussière de Carlos, j'ai alors dévié un peu de la trajectoire. La perte de temps a été limitée car un peu plus loin, nous avons retrouvé Sainz, qui avait crevét. Un peu plus loin, Sainz nous a rattrapés, nous avons eu du mal à naviguer et, en plus, nous avons crevé. Ce fut une étape longue et difficile pour nous".

Lundi, De Mévius s'élancera en dix-neuvième position. "En termes de navigation, c'est plus facile. Mais l'inconvénient, c'est qu'on va rouler dans la poussière des autres pilotes. Le Dakar est encore long. Après deux étapes, nous sommes cinquièmes. Je m'en accommode parfaitement, même si le résultat d'aujourd'hui est moins satisfaisant que celui d'hier".

À lire aussi

Sélectionné pour vous

"J'ai peur d'une balle perdue": Stéphane, directeur d'une école d'Anderlecht, craint pour la sécurité de ses élèves "cernés par les lieux de deal"

Bruxelles, plus particulièrement Anderlecht, a été le théâtre de plusieurs coups de feu ces derniers jours. Le parquet évoque "une guerre de narcotrafiquants". Nous avons rencontré Stéphane Nelissen, directeur de l’Athénée Royal Leonardo Da Vinci. Il s'inquiète de l'insécurité autour de son établissement qui est "cerné par les lieux de deal".