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Cyclisme: découvrez le parcours du Giro 2020 en vidéo

Budapest, la Sicile, les Dolomites, les Alpes: le Giro, présenté jeudi à Milan, mêlera en mai prochain nouveautés et classiques sur un parcours soucieux d'équilibre entre grimpeurs et rouleurs.

Pour les grimpeurs, six arrivées au sommet, dont trois dans les cinq derniers jours de course. Pour les rouleurs, trois contre-la-montre d'une distance totale d'une soixantaine de kilomètres. De quoi espérer attirer les rouleurs/grimpeurs, du style du Gallois Geraint Thomas, en vue du classement général enlevé l'an passé par l'Equatorien Richard Carapaz.

La participation ? elle est encore inconnue. Au départ de la course, qui s'élancera le 9 mai de Budapest -une "première" pour ce 14e départ hors d'Italie-, des anciens lauréats (Carapaz assurément, Nibali sans doute, Dumoulin pourquoi pas) sont attendus avec aussi un néophyte de 30 ans, le Slovaque Peter Sagan. Bizarrement, l'ex-triple champion du monde n'a encore jamais couru le Giro.

Sagan et les autres sprinteurs auront six étapes en leur faveur au long de cette 103e édition qui renoue avec la tradition de la conclusion dans Milan (78e arrivée). Mais ils devront s'accommoder de la très haute altitude avec le franchissement de deux cols de légende, le Stelvio (2758 m) et l'Agnel (2744 m), durant la dernière semaine.

Entre autres caractéristiques, le Giro 2020 effectuera un transfert aérien (sans jour de repos le lendemain) entre la Hongrie et la Sicile, où la course restera trois jours et grimpera à l'Etna, par une montée déjà empruntée partiellement en 2011.

Il rendra hommage à Federico Fellini, pour le centenaire de la naissance du cinéaste, en allant à Rimini (11e étape). Et nourrira de nouveau le lendemain le mythe de Marco Pantani par une étape en boucle autour de Cesenatico, la ville du "Pirate" décédé en 2004.

Dans sa troisième et dernière semaine, le Giro dessiné par Mauro Vegni retournera (par le Monte Bondone) à Madonna di Campiglio, où la tragédie Pantani avait débuté par son exclusion du Giro 1999. C'est le jour d'après, pour la 18e étape, que le parcours présentera une nouveauté au-dessus de Bormio, l'arrivée aux Laghi di Cancano, dans le parc national du Stelvio.

Deux jours plus tard, après un parcours de liaison interminable -251 km entre Morbegno et Asti !-, l'avant-dernière étape proposera une incursion en France, par les cols d'Agnel, d'Izoard et de Montgenèvre, pour se rendre à Sestriere.

"Le dénivelé total sera de 45.000 mètres", a précisé l'organisation du Giro. A comparer avec le Tour de France, dont les éditions 2019 (avant les changements de dernière heure dus aux intémpéries) et 2020 affichent quelque 10.000 mètres supplémentaires.

Mais le Giro, par ses conditions météo changeantes qui alternent de la canicule au froid extrême, ses routes souvent piégeuses, la longueur de ses étapes dans la dernière semaine (cinq à 200 km et plus), entend rester fidèle à sa devise: la course la plus dure dans le plus beau pays du monde.

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