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Cyclisme: Fabio Jakobsen veut que son accident serve à mettre fin au "Far West" des sprints

Grièvement accidenté à l'arrivée au sprint de la première étape du Tour de Pologne en août dernier, Fabio Jakobsen veut que cela serve à mettre fin au "Far West" des sprints dans le cyclisme.

Grièvement accidenté à l'arrivée au sprint de la première étape du Tour de Pologne cycliste à Katowice le 5 août dernier, Fabio Jakobsen espère au fond de lui pouvoir reprendre la compétition en mars, mais "il est plus réaliste de dire que ce sera pour le mois d'août", a confié le coureur néerlandais de la formation Deceuninck-Quick Step au quotidien néerlandais Algemeen Dagblad paru jeudi.

Balancé par son compatriote Dylan Groenewegen, suspendu neuf mois pour son acte, Fabio Jakobsen a souffert de multiples blessures, notamment au visage et fut plongé plusieurs jours dans le coma. "Comment je vais revenir, je ne sais pas. Rien n'indique pour le moment que je ne pourrai pas effectuer mon retour, mais est-ce que ce sera à 100% ? Je ne pourrai le dire qu'en essayant", a expliqué le jeune coureur, 24 ans, qui trouve la suspension de Groenewegen longue, mais justifiée.

Jakobsen voudrait que son accident serve à quelque chose et que l'on mette fin au "Far West" des sprints massifs. "Dylan a mis la vie de quelqu'un d'autre en danger en sprintant comme ça. Nous devons veiller à ce que cela ne se reproduise plus. Il faut se débarrasser de ce 'Far West' et de cette idée que l'on peut sprinter sans faire attention aux coureurs à côté de vous. J'espère que cela créera un vrai précédent et que le prochain en faute écope d'au moins six mois de suspension".

Dans le dossier de l'accident, il faut encore déterminer les responsabilités. "Plusieurs parties sont concernées, Dylan, bien sûr, son employeur, Jumbo-Visma, l'organisation du Tour de Pologne et l'UCI (l'Union cycliste internationale)", détaille Fabio Jakobsen. "Permettez-moi d'être très clair, mes blessures sont très graves, à cause de la vitesse, mais aussi en raison des barrières, qui ne m'ont pas retenu, mais qui se sont effondrées. Si je reviens au plus haut niveau, cela faciliterait les choses, mais que se passerait-il si je ne peux plus faire du vélo, qui va payer mon salaire?".

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