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Cyclisme: pour l'UCI, les restrictions sont du ressort de chaque gouvernement

Les restrictions liées aux courses cyclistes sont du ressort de chaque gouvernement, a déclaré le président de l'Union cycliste internationale (UCI), le Français David Lappartient, qui a annoncé la mise en place d'un guide contraignant pour les organisateurs.

Le président de l'UCI a évoqué lors d'un point-presse l'aspect sanitaire pendant les courses, dont la reprise est programmée le 1er août, et les tests de dépistage qui pourraient être mis en place.

"Un groupe spécifique conduit par le Pr Bigard, directeur médical de l'UCI, a été constitué pour répondre à ces questions. Quelle conduite à tenir si nous avons un cas de coronavirus dans une équipe ? Quelles sont les obligations des organisateurs dans une zone départ ? etc. Le travail est lancé mais cela ne se fait pas en cinq minutes", a estimé David Lappartient.

En ce qui concerne les restrictions sur le Tour de France, le président de l'UCI a relevé que la réponse "appartient au gouvernement" français: "Je sais qu'un groupe de travail spécifique a été mis en place. Les organisateurs du Tour de France ont déjà fait la preuve de leur capacité à s'adapter aux contraintes."

A propos des jauges sur les rassemblements publics (5.000 personnes en France jusqu'au début septembre), David Lappartient a fait part de sa confiance pour "trouver des bonnes solutions": "Les demandes dans tous les pays venaient du football, du rugby, qui se jouent dans des stades, et des réponses ont été données. Comment apprécier les 5.000 personnes ? Ce sont des questions qui doivent être vues en détail."

Interrogé sur le resserrement du calendrier WorldTour en quatre mois, le président de l'UCI a répondu que des compromis ont dû être faits: "Trois fronts de courses, c'est possible, nous ont dit les équipes (...) Le mois d'octobre a été le plus compliqué. L'organisateur du Giro espérait avoir le moins possible des classiques pendant son épreuve, leurs organisateurs disaient qu'on ne pouvait les courir en novembre. La durée du Giro a aussi été en question, on a arbitré pour qu'il garde sa durée."

"Si on ne voulait n'avoir aucun chevauchement entre le Giro (3 au 25 octobre) et la Vuelta (20 octobre au 8 novembre), cela repoussait la Vuelta jusqu'à la mi-novembre et cela représentait trop de risques climatiques, à cause de la neige dans les cols, et de la luminosité plus courte dans la journée. Je remercie la Vuelta qui a réduit sa durée", a ajouté David Lappartient.

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