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Liège-Bastogne-Liège: voici les 3 côtes légendaires décrites par des passionnés de vélo

L'édition 2020 de la course cycliste Liège-Bastogne-Liège, la Doyenne des Classiques, était donc automnale cette année. En raison de la crise sanitaire. L'épreuve World Tour s'est élancée de Liège ce dimanche, à 10h10. Direction Bastogne, et retour sur Liège: 257 km et 11 côtes ardennaises, dont 9 dans les 100 derniers kilomètres. Le final de la course a été exceptionnel avec Roglic, 2e du Tour de France, qui a soufflé la victoire à la photo finish à Alaphilippe, le Français champion du monde.

Les côtes de cette région font le mythe de l’épreuve. Nous en avons choisi trois d'entre elles, dont la réputation n'est plus à faire. Et dans celles-ci, trois "ambassadeurs" ont accepté de nous faire découvrir l'endroit de la côte où il fallait absolument se rendre dimanche. Dans le respect des mesures "covid" bien entendu.

Direction Stavelot tout d’abord, et son Col (sic) de Stockeu, 1 km à 12% et demi, où nous attendait Cyril Haas, un jeune vététiste, qui habite à 200 M du Mur. "L’endroit idéal, c’est cette pente, située non loin du sommet et de la célèbre stèle Eddy Merckx. On est dans des pourcentages similaires au fameux virage Criquielion, dans le Mur de Huy, environ 17%... Je viens chaque année à cet endroit, parce que le coureurs n’ont pas le choix : ils donnent tout. C’est impressionnant de les voir en danseuse, dresser sur les pédales, en avant sur le vélo. Et même si le Stockeu n’est plus décisif, j’adore cette côte. Peut-être qu’avec le retour et l’avènement de Remco Evenepoel, un habitué de la région (comme Verbrugghe, Van Avermaet ou le frère Naesen), il retrouvera l’aura qui était le sien à l’époque d’Eddy Merckx."

2e étape sur les hauteurs de Sougné-Remouchamps, et la très populaire Redoute, 2 km à près de 9% de moyenne. Sur place, on retrouve l'ex-coureur professionnel Jérôme Gilbert, le frère de Philippe, qui sera malheureusement absent dimanche dans la course. "Même si la côte est en trois paliers, là où il faut se trouver, c’est dans ce Raidillon aux pourcentages les plus importants : l’effort y est intense. Pour ceux qui aiment voir les coureurs souffrir, ou au ralenti, le lieu est idéal. Ceci dit, personnellement, j’ai un faible pour le petit « tape-cul », juste avant le sommet, là où il faut donner ce dernier coup de rein, et où les coureurs les plus forts vont mettre une dent de plus, voire passer grand plateau."

Et enfin, dernière étape, entre Esneux et Neupré, la terrible Roche aux Faucons. 1 km 300 à 11% de moyenne. Notre hôte du jour, c'est Lory Moxhet, une jeune photographe passionnée de vélo, grâce à son grand-père Jean, ancien coureur pro (ndlr : dans l’équipe de Rik Van Steenbergen), et son papa, Jean-Luc, motard sur la course. "Mon endroit favori, ce n’est pas spécialement le plus pentu, mais il est stratégique à souhaits. C’est ici que bien souvent les meilleurs font la différence et passent à l’attaque. Il est placé à mi-côte, à 14 km de l’arrivée à Liège. Tous les cadors s’y trouvent, avant une petite descente et une seconde partie bétonnée, véritablement abominable à avaler. Ici, même si c’est bien moins étroit que dans des côtes comme Stockeu ou la Redoute, c’est l’endroit rêvé pour celui qui veut faire le trou, et tenter de gagner la course.

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