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Paris-Roubaix: voici pourquoi les cyclistes qui ont forcé le passage devant un train ne seront pas sanctionnés (vidéo)

Le passage d'un TGV qui a provoqué la fermeture des barrières automatiques a fractionné dimanche le peloton de Paris-Roubaix dont une partie a forcé le passage malgré l'interdiction réglementaire.

L'incident, spectaculaire à travers les images télévisées, s'est produit à Hélesmes, à 87 kilomètres de l'arrivée. De nombreux coureurs sont passés outre le feu rouge, ce qui est interdit sous peine de déclassement, avant que les officiels bloquent les autres concurrents, quelques secondes avant le passage du TGV.

Dans les minutes suivantes, les régulateurs postés devant le peloton ont ralenti l'allure afin que les retardataires puissent reprendre place dans le groupe et revenir à la situation antérieure. "Il n'a pas été possible aux coureurs de tête de s'arrêter dans des conditions de sécurité suffisantes", a estimé après l'arrivée le président du jury des commissaires, le Belge Guy Dobbelaere. "Le peloton se trouvait à 10 mètres lorsque les barrières ont commencé à se fermer".

"En neutralisant la course pendant quelques instants, pour ne pas pénaliser ceux qui se sont arrêtés, on a respecté l'esprit du règlement", a déclaré à l'AFP le directeur de course Thierry Gouvenou. "En théorie, ceux qui passent alors que les barrières sont fermées sont mis hors course. En pratique, cette fois, cela aurait été une injustice vis-à-vis des coureurs qui auraient été mal identifiés", a souligné Thierry Gouvenou.

En 2006, un passage à niveau fermé avait déjà alimenté les polémiques... et provoqué la mise hors course de trois coureurs, les Belges Leif Hoste et Peter Van Petegem, et le Russe Vladimir Gusev, qui étaient passés en force. L'incident était survenu dans le final, à 10 kilomètres de l'arrivée, alors que les trois coureurs se disputaient les places d'honneur derrière le futur vainqueur, le Suisse Fabian Cancellara.

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