Accueil Sport

Paris-Roubaix - Le Suisse Silvan Dillier, 2e derrière Sagan: "il est à la fois un ange et un démon"

(Belga) Silvan Dillier (AG2R La Mondiale) a surpris tout son monde en s'accrochant à Peter Sagan jusqu'au Vélodrome de Roubaix après avoir fait partie de l'échappée après 60 km de course. Le champion de Suisse aura roulé ainsi 200km aux avant-postes avant d'être battu dans un sprint à deux par le Slovaque, champion du monde.

"J'ai fait un stage aux Canaries en vue des classiques, 41 heures de vélo en sept jours, j'avais quand même du fond", a expliqué Silvain Dillier dimanche à l'issue de Paris-Roubaix. "Malheureusement, j'ai eu un doigt cassé aux Strade Bianche et j'ai bien cru que c'était terminé pour les pavés cette année. C'est une petite déception de ne pas avoir gagné. Mais je me dis que j'avais affaire au sprint avec le meilleur coureur cycliste de notre époque. Je ne peux pas être trop déçu de terminer derrière lui. C'est quand même un super résultat. Peter (Sagan) est à la fois un ange et un démon. Il était plutôt un ange quand on a collaboré dans l'échappée, il était un démon dans le sprint, c'était impossible de le battre. Je suis entré en premier dans le vélodrome, il a lancé son sprint au même moment que moi mais il a accéléré beaucoup plus vite, il a pris la tête et je n'avais aucune chance de le dépasser. On a beaucoup de respect l'un envers l'autre. Le plus difficile ? C'était d'être dans la bonne échappée. Et aussi tenir bon dans le final, il faut avoir beaucoup de force pour résister après six heures de course." Le Néerlandais Niki Terpstra, vainqueur du Tour des Flandres, a pris la 3e place. "L'équipe a fait une bonne course mais Sagan a réussi son attaque, il est parti au bon moment", a estimé le coureur de Quick-Step Floors. "C'est très difficile d'être devant en permanence sur 257 kilomètres. On n'y était pas au moment de son attaque. Mais il n'y a pas que les Quick-Step pour faire la course. Je n'ai pas à me plaindre de la collaboration des autres (coureurs). On s'est bien entendu pour travailler jusqu'aux trois derniers kilomètres, mais Sagan était très fort." (Belga)

À lire aussi

Sélectionné pour vous