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Paris-Roubaix - Pour Philippe Gilbert, Sagan "est parti au bon moment"

(Belga) Après avoir tenté de durcir la course, tactique de Quick-Step Floors, Philippe Gilbert a du laisser partir Peter Sagan à 55 kilomètres de l'arrivée, laissant le champ libre au Slovaque, accompagné seulement par le champion de Suisse Silvan Dillier qu'il a battu dans un sprint à deux sur le Vélodrome de Roubaix.

"Je n'ai pas assez bu, et j'ai vraiment eu un coup de fringale, ça a duré de 30 à 40 kilomètres. Je me suis repris tout doucement, mais c'était fini", a regretté Philippe Gilbert, 15e pour son retour à Parix-Roubaix après 11 ans d'absence. "C'était compliqué. C'était une bonne expérience. J'ai souffert comme tout le monde. J'ai bien passé les pavés quand même. (Sur son attaque dans la Trouée d'Arenberg) J'ai vu les coureurs partir à gauche et je me suis dit: +Allez, on y va+. La course avait déjà été difficile avant et je ne savais pas trop comment ça allait se passer, donc autant partir avec un coup d'avance et voir. Derrière ça s'est bien organisé. Mais on n'appuyait pas trop, c'était loin et il y avait beaucoup de vent de face à ce moment-là. (Sur l'attaque de Sagan) Il y avait eu pas mal d'accélérations juste avant, tout le monde était à la limite. C'était très désorganisé. Il s'est retourné, il a vu et il est parti. Je pense qu'il est parti au bon moment. Il fallait avoir les jambes évidemment. Je suis déçu, mais je n'ai aucune excuse. Sur ce genre de course, chacun est à sa place." (Belga)

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