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Victime d'une grosse blessure sur le Tour de France, Alana veut poursuivre son rêve: "C'est une épreuve et je vais la surmonter comme les autres" (vidéo)

Au départ du Tour de France féminin, la coureuse wallonne Alana Castrique a vu son rêve tourner court. La jeune femme de 23 ans a chuté lourdement lors de la première étape sur les Champs-Elysées. La blessure est importante : elle a le bassin fracturé et souffre d’inflammations articulaires.

"Il y avait un rétrécissement et je me suis dit que j’allais pouvoir remonter deux ou trois places. Finalement, il y a eu un grand freinage dans le peloton et j’ai accroché la roue arrière de la coureuse devant moi. Ma roue est restée bloquée, mon vélo aussi et je me suis assise à terre à côté du vélo", raconte la Belge sur le déroulement de son accident.

Aujourd’hui, la coureuse doit réapprendre à marcher. "On m’a dit [que la rééducation durerait entre] six semaines et trois mois. Je m’attendais à un pronostic un peu plus court, mais je préfère prendre le temps de bien me rétablir et d’être à nouveau en pleine forme", confie-t-elle à notre micro.

"Cette saison, je n’ai pas eu trop de chance. J’avais déjà eu une commotion cérébrale en février donc ça en rajoute une couche, mais ça ne me démoralise pas et je ne compte pas arrêter le vélo. C’est une épreuve et je vais la remonter comme toutes les autres", avance encore la coureuse pleine d’ambition.  

Le nombre de chutes survenues durant ce Tour de France féminin est assez important. Un fait qui s’explique, selon Alana Castrique, par "cette différence de niveaux entre les filles et entre les équipes". Une situation que l’on peut retrouver également chez les hommes "quand des coureurs de 19 ans se mêlent à ceux qui en ont 40".

Concentrée sur sa revalidation, Alana ne pense qu’à remonter sur un vélo. "Jamais on ne me dira ‘il faut que tu arrêtes parce que tu tombes’", affirme la triple championne de Belgique espoir. "Mes grands-parents sont toujours un peu plus stressés et inquiets, mais mes parents et mes proches ne diront jamais qu’il faut arrêter", conclut-elle avec un sourire. 

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