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Une scène hip-hop qui fait saliver: reviver le superbe show à la mi-temps du Super Bowl (vidéo)

Et Cooper Kupp capta la passe de Matthew Stafford pour le touchdown à 85 secondes de la fin: les Rams ont remporté le deuxième Super Bowl de leur histoire, en battant (23-20) les Bengals, au terme d'une finale au suspense insoutenable, dimanche.

Ainsi s'achève le championnat de la Ligue professionnelle de football américain (NFL), dans la lignée de play-offs exceptionnels marqués par des scénarios de matches incroyables. Et, comme dans un film hollywoodien au sein du SoFi Stadium de L.A., ce Super Bowl, 56e du nom, a ainsi connu son lot de rebondissements. Sacrés une première fois en 2000, quand la franchise était installée à Saint-Louis (Missouri), les Rams succèdent au palmarès aux Buccaneers, qu'ils avaient éliminés mi-janvier, accélérant sans le savoir encore le départ à la retraite du légendaire Tom Brady, septuple champion.

Et comme Tampa Bay l'an passé, L.A. aura réussi finalement à être champion en jouant un Super Bowl dans son antre. Pourtant, ils n'ont pas vraiment eu l'impression d'évoluer à domicile tant le flambant neuf SoFi à 5,5 milliards de dollars, rempli par 70.000 spectateurs, était tigré d'orange et noir et tant les fans des Bengals se sont fait entendre. Le début de match ne fut cependant pas à l'avantage des "visiteurs", puisque les Rams ont réussi deux touchdowns aux premier et deuxième quart-temps, Matthew Stafford trouvant d'abord Odell Beckham Jr, puis Cooper Kupp, déjà lui, après une série d'attaques qui ont donné le tournis à la défense des Bengals (13-3).

Mais Cincinnati a répondu immédiatement. Joe Burrow, guère à son avantage jusque-là, malgré quelques bons "drives", a combiné avec Joe Mixon qui a joué les quarterbacks et trouvé Tee Higgins pour le touchdown (13-10). Aussitôt relancé, le match a alors connu un gros tournant, quand Beckham Jr s'est blessé tout seul au genou gauche. En octobre 2020, alors qu'il évoluait avec les Cleveland Browns, il avait été victime d'une rupture des ligaments croisés contre ces mêmes Bengals.

Cette malédiction a momentanément mis KO les siens. Car après le show de la mi-temps, au top du hip hop, entre crème de la crème actuelle incarnée par Kendrick Lamar, et revival vintage avec Dr. Dre, Eminem, Snoop Dogg, Mary J. Blidge et 50 Cent en invité surprise, les Bengals ont effectué un début de seconde période tonitruant. Dès son premier lancer, "Joe cool" a envoyé le genre de passe "hallelujah" qu'on tente généralement en ultime recours et 70 yards plus loin, Tee Higgins, auteur d'un doublé, l'a captée pour aller au touchdown. Une action superbe quoique entachée d'une faute non sifflée, le receveur ayant dans sa course attrapé la grille du casque de son défenseur (17-13). Sur quoi, Stafford, à son tour à la manoeuvre, était intercepté pour la deuxième fois du match.

Mais ses défenseurs ont fait la différence, faisant subir l'enfer à Burrow, qui s'est fait saquer huit fois, record battu pour un Super Bowl. Et chaque buteur a fait son job: Evan McPherson, à 100% comme depuis le début des play-offs a porté le score à 20-13 pour les Bengals, réduit ensuite à 20-16 par Matt Gay. Le dernier quart-temps fut au cordeau et finalement, Stafford, en sursis, a trouvé Kupp, logiquement désigné MVP.  Pour Cincinnati, cette défaite sur la dernière marche est la troisième après celles concédées en 1982 et 1989 contre les San Francisco 49ers. Probablement la plus dure à encaisser.

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