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Vendée Globe: avarie majeure pour Isabelle Joschke, qui poursuit sa course

La navigatrice franco-allemande Isabelle Joschke, qui évolue dans le top 10 du Vendée Globe depuis plusieurs semaines, a constaté dimanche une avarie majeure au niveau de la quille du bateau, un handicap énorme mais qui ne l'empêche pas de poursuivre son tour du monde.

Le monocoque de Joschke (MACSF) est endommagé par la perte du vérin hydraulique placé sur la quille, a indiqué lundi la direction de course. "Désormais privée du système de pendule qui lui permettait de basculer sa quille au vent, la navigatrice franco-allemande va poursuivre son tour du monde avec un bateau moins puissant", a précisé l’organisation.

Joschke, qui pointait à la huitième place samedi pour descendre en dixième position lundi matin, approche du troisième et dernier cap mythique du tour du monde, le cap Horn.

La navigatrice a déjà subi d'autres incidents ces derniers jours.

"J’ai perdu mon aérien il y a 48 heures. Le pilote automatique ne pouvait plus naviguer en mode vent. Puis dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai déchiré mon gennaker (une voile, NDLR)", a raconté Isabelle Joschke.

"Avec toutes ces péripéties, je n’avais pas dormi et j’étais épuisée. Je suis donc allée me reposer et au bout d’une demi-heure, j’ai entendu le grincement de la quille qui lâchait progressivement", a-t-elle poursuivi, indiquant que les dégâts n'étaient pas réparables.

"La quille qui pendule est à la fois un des moteurs de stabilité et de vitesse du bateau. C’est bien pire que de perdre une voile ou même que de casser les deux foils. En termes de perte de potentiel, c’est colossal", a-t-elle déploré, se disant "inconsolable".

Joschke, qui participe à son premier Vendée Globe, a avoué qu'elle avait "besoin de faire le deuil de (sa) course".

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