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A seulement 15 ans, Julien Thonus fait le SHOW au volant de bolides: "C'est assez facile"

Julien Thonus a 15 ans et vit à Visé, en région liégeoise. Fils d'Eric Thonus, pilote de courses de côtes, il a décidé de mettre tous les atouts de son côté pour percer dans le sport automobile. Sa particularité ? Il dompte des voitures puissantes depuis qu'il a... 12 ans.

"Il y a trois ans, on était parti avec la voiture de mon papa. Un moment, il s'est arrêté et m'a dit :'Vas-y roule'. On était sur un parking et j'ai tout de suite commencé à faire des ronds avec sa voiture. Ca a plutôt bien fonctionné, c'était assez facile", nous confie ce jeune homme qui devra encore patienter plusieurs années avant de pouvoir passer son permis de conduire.

Alors que la plupart des jeunes font leurs classes en karting, Julien a plutôt choisi les centres de maîtrise de pilotage et la glisse. Et pourtant, enfant, c'est dans une tout autre discipline qu'il comptait évoluer. "J'ai rapidement mordu après avoir été mis derrière un volant. Pourtant ma passion de départ était plutôt les deux roues. A 4 ans j'ai commencé avec le motocross. Ce n'est qu'après avoir testé la voiture de mon père que j'ai basculé vers le rallye".

Il faut dire que le garçon, qui venait de quitter l'école primaire, a eu le privilège de tester la voiture de son père, une mythique Ford Escort MK2. Glisse, dérapage, contre-braquage, transfert de masses, Julien fait "danser" le bolide d'un côté à l'autre des pistes. A l'entendre, le plus difficile n'est vraiment pas de garder le contrôle, mais bien de trouver un site qui accepte de l'accueillir. "Je me débrouille pour aller sur des sites privés, à Malmedy ou en France, à Marville. On charge la voiture sur un plateau et on est parti. Une fois sur place on roule", confie le jeune loup qui veille à ne pas se reposer sur ses lauriers. "Je roule au moins une fois par mois", précise-t-il.

Et s'il a la chance d'être entouré de passionnés et d'un papa qui l'oriente et le conseille avec passion, Julien doit néanmoins se retrousser les manches pour qu'on lui laisse les clés et la possibilité d'exprimer son talent. "Mon papa a un garage. Pour mériter d'aller rouler, je lui donne un coup de main. Je simonise des voitures, je change des pneus. J'ai aussi réussi à avoir quelques petits sponsors".

En échange, Julien profite des connaissances de son père dans le milieu pour progresser rapidement. "Jean-Pierre Vandewauwer est déjà monté en voiture avec moi. C'est un ami à mon papa. C'est chouette parce qu'il me conseille et m'apprend des choses. J'ai de la chance de pouvoir profiter de cela".

Désormais, Julien se sent prêt à affronter d'autres pilotes. Reste à savoir dans quelle discipline il veut s'afficher. "La question que je me pose, c'est si je vais plutôt me tourner vers le drift ou le rallye. Ce que j'aimerais vraiment bien, c'est le rallycross", confie-t-il, avant de préciser qu'il se lancera en compétition "dès qu'il aura le permis de conduire".

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