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Colère des agriculteurs: six choses à retenir de la réunion entre les syndicats et les autorités européennes

Les autorités européennes ont reçu les syndicats d'agriculteurs ce lundi. 

David Clarinval, en charge du dossier pour la présidence belge du conseil et du commissaire européen à l'Agriculture, a détaillé un certain nombre de mesures prises aujourd'hui. Voici ce qu'il faut retenir de la réunion:

1 Une discussion dans le calme

Pas de tension, mais beaucoup d'attention de la part des syndicats lors de la réunion qui a eu lieu juste après celle des 27 ministres européens de l'Agriculture.

2 Des revenus adaptés aux cultures

Les mesures annoncées concernent notamment l'assouplissement de plusieurs normes qui impactent les revenus des agriculteurs, des éleveurs en reconversion aux producteurs de céréales impactés par les changements climatiques. 

3 De l'administratif allégé 

Des mesures plus faciles et simplifiées visent à réduire les charges administratives des agriculteurs, bien que cela doive encore être clarifié et précisé.

4 La réduction de l'import de produits ukrainiens
La réduction l'impact des produits ukrainiens qui arrivent en Europe a également été évoquée. Des quotas vont être rétablis dans certains cas, en fonction du nombre et des volumes des produits importés en Belgique.

5 La modification de la PAC

Un autre point clé de cette discussion entre syndicats et autorités européennes: la Politique agricole commune. Les autorités européennes ont promis de modifier la PAC avec des incitants financiers supplémentaires.

6 Des syndicats qui s'interrogent

Les syndicats sont repartis plutôt positifs mais continuent de se questionnent sur la faisabilité d'un certain nombre de promesses. "On nous a pas vraiment parlé de budget", s'inquiète Marianne Streel, présidente de la Fédération wallonne de l'agriculture. "Il y a des intentions qui nous plaisent, mais il va falloir de l'action." Philippe Duvivier, président de la Fédération unie de groupements d'éleveurs confirme: "Ce sont des bonnes intentions, mais est-ce que ce ne sont pas des promesses électorales?"  
 

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