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Vladimir Poutine s'est exprimé sur l'attentat survenu à Moscou mais n'a pas évoqué l'Etat Islamique: pourquoi?

Une attaque terroriste de grande ampleur a touché Moscou de plein fouet, hier soir. Au moins 133 personnes ont perdu la vie lors de cette attaque, revendiquée par l'Etat Islamique. Depuis, Vladimir Poutine s'est exprimée sur cet événement, expliquant que les auteurs de ce carnage seront "punis".

Seulement, il a affirmé que les auteurs avaient été arrêtés alors qu'ils faisaient route vers l'Ukraine et à aucun moment, il n'a évoqué la revendication du groupe Etat Islamique. Quelle est ce soir la stratégie du Kremlin ? Vladimir Poutine tente-t-il d'utiliser cette attaque pour soutenir la guerre qu'il mène en Ukraine ? 

Sur le plateau du RTL info 19h, notre spécialiste en question internationale Chantal Monet a tenté de trouver des éléments de réponse. "Clairement, aucun mot n'a été prononcé vis-à-vis de l'EI, malgré que le groupe ait revendiqué. Cependant, Poutine cite l'Ukraine en expliquant que cela devait être la base arrière des terroristes, sous-entendant qu'ils étaient complices. Kiev a pourtant nié 3 fois et d'ailleurs ils n'auraient aucun intérêt à le faire, car ils perdraient le soutien des Européens", note-t-elle.

"Rien n'y fait, la musique est lancée : que ce soient les trolls, les réseaux sociaux ou les propagandistes du Kremlin : tous ont reçu l'ordre de mettre l'Ukraine en cause". Doit-on craindre que cette attaque soit un motif pour une nouvelle escalade dans les violences ? Notre journaliste le craint. 

"C'est une humiliation terrible pour Poutine 5 jours après sa réélection, lui qui avait promis protection et sécurité aux Russes. Pourtant, que ce soient les Américains, les Allemands ou les Britanniques, tous avaient prévenu Poutine d'un éventuel attentat, d'une menace. Mardi encore, le président balayait cela, disant que c'étaient des mensonges. Le fait de citer l'Ukraine est lourd de menaces. Est-ce pour annoncer une mobilisation russe ou une vague de violence ? En tout cas, 40% des dépenses russes vont à l'armée. Poutine va vouloir laver l'affront. Le narratif est donc prêt pour passer à la vitesse supérieure en Ukraine", explique notre journaliste.

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Commentaires

2 commentaires

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  • si le monde ne comprend pas qu'il faut éradiquer la terre de l'islam et ses adeptes ....après ceci, après le 11 septembre, après octobre 2023 en israel, après paris, après bruxelles ....que faut il de plus ??

    abdoule carolo
     Répondre
  • Le gars qui "gouverne" la Russie est un manipulateur de première ! Il en veut à l'Ukraine car elle ne lui obéi pas, donc c'est son ennemi juré. Pour le reste il s'en fiche car il est submergé. Comment un peuple peut élire un président pareil, à part une embrouille, ça reste très nébuleux... c'est quand même pas tous des imbéciles de la grande Russie passée !

    dan mned
     Répondre