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Le nouveau plus grand navire de croisière du monde, l'Icon of the Seas de Royal Caribbean, largue les amarres du port de Miami (Floride) pour son voyage inaugural à destination des Caraïbes.
Il fait 46 mètres de haut, soit l’équivalent d’un immeuble de 17 étages. Son poids est de 250.800 tonnes, autant que 5 Titanic rassemblés.
Avec 7 piscines, une vague de surf artificielle et un centre aquatique composé de 6 toboggans, c’est un véritable parc d’attraction sur mer. À son bord, 2.805 cabines peuvent accueillir 7.514 passagers. À leur service, 2.350 membres d’équipage.
Pour profiter de la croisière, vous pourrez vous promener sur les 20 ponts du bateau, consommer dans l’un des 40 bars et restaurants, et profiter de la quinzaine de lieux d’animations, comme une patinoire à glace ou une salle de spectacle équipée d’une chute d’eau de 17 mètres de haut. Parmi les activités proposées : faire du shopping, jouer au mini-golf ou marcher sur une poutre au-dessus de l’océan.
Cette offre a évidemment un coût : compter au minimum 2.000 euros par personne pour une semaine de croisière. Mais, en fonction du standing de votre suite avec balcon et vue sur mer, ce chiffre peut monter à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Construit en Finlande durant 3 ans, le bateau fonctionne au gaz naturel liquéfié. Selon la compagnie, c’est le combustible fossile le plus propre. Il permet de réduire les émissions de carbone d’environ 30%. "Le Gaz naturel liquéfié est une étape et nous travaillons avec les fabricants pour développer de nouvelles technologies. Ainsi, chaque étape est un pas de plus vers l’objectif ultime de la neutralité carbone", explique Stig Eriksen, ingénieur en chef du "Icon of the Seas".
Un avis contesté par différents spécialistes du transport maritime. Pour eux, le gaz naturel liquéfié, composé de méthane, est un puissant gaz à effet de serre néfaste pour le climat. "A partir du moment où vous commencez à utiliser le Gaz naturel liquéfié comme carburant marin, y compris dans les navires de croisière, vous émettez plus d’émissions de gaz à effet de serre qu’avec les carburants actuels", dénonce Bryan Comer, directeur du programme maritime au conseil international des transports propres.
Si le bateau est au centre des polémiques, sa croisière inaugurale affichait complet moins d’un mois après l’ouverture des ventes des billets.
Envie de vomir!un jour on le paiera cher!