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Attaque à Moscou: trois nouveaux suspects comparaissent devant le tribunal

De nouveaux suspects arrivent au tribunal après que les procureurs russes ont demandé à un tribunal de placer en détention provisoire trois hommes pour l'attaque de la semaine dernière par des hommes armés au Crocus City Hall, qui a fait plus de 130 morts.

Les quatre auteurs présumés de l'attaque d'une salle de concert près de Moscou, qui a fait au moins 137 morts, ont été placés dimanche en détention provisoire après leur comparution devant un tribunal de la capitale.

Cette comparution intervient au soir d'une journée de deuil en Russie, après le massacre de vendredi qui a fait au moins 137 morts, l'attaque la plus meurtrière sur le sol européen revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

Les autorités n'avaient toujours pas évoqué dimanche la responsabilité de ce groupe, citant à l'inverse une piste ukrainienne.

101 personnes toujours hospitalisées

Les services de santé ont indiqué dimanche soir que le nombre de blessés avait été réévalué à 182, dont 101 étaient toujours hospitalisés. Les enquêteurs ont continué dimanche de fouiller les décombres du bâtiment qui a été ravagée par un gigantesque incendie déclenché par les assaillants.

Vladimir Poutine, qui s'est exprimé une fois samedi, près de 24 heures après les faits, n'a pas fait de nouvelle déclaration mais a allumé un cierge à la chapelle de sa résidence près de Moscou, selon son porte-parole, cité par les agences russes.

Les policiers ont en outre retrouvé quelque 500 balles, deux fusils d'assaut Kalachnikov et 28 chargeurs sur les lieux de la tragédie, précisant qu'ils appartenaient "aux assaillants".

11 personnes arrêtées dont quatre assaillants

Les quatre hommes arrêtés et accusés de "terrorisme" (ils encourent la prison à perpétuité) ont été placés en détention provisoire, a indiqué le tribunal Basmanny de Moscou.

Leur détention, fixée jusqu'au 22 mai, peut être prolongée dans l'attente de leur procès, dont la date n'a pas encore été fixée. Au total, les autorités russes ont rapporté l'arrestation de onze personnes dont quatre assaillants en lien avec cette attaque.

Le tribunal a diffusé des images montrant trois suspects amenés dans la salle d'audience menottés et pliés en deux par des policiers, puis assis dans la cage en verre réservée aux accusés. Le quatrième est arrivé dans une chaise roulante, les yeux fermés.

L'un des suspects avait un bandage blanc à l'oreille, comme sur de précédentes vidéos de l'arrestation des assaillants présumés diffusées samedi par les enquêteurs, où trois d'entre eux apparaissaient avec du sang sur le visage. Selon le tribunal, deux des accusés ont plaidé coupable.

Un des suspects "a reconnu sa culpabilité"

L'un d'entre eux, un natif du Tadjikistan, a "reconnu entièrement sa culpabilité". Les autorités avaient précédemment indiqué que les suspects étaient des "citoyens étrangers", sans mentionner leur nationalité.

Le Tadjikistan est une ex-république soviétique d'Asie centrale à majorité musulmane. Le Comité d'enquête, un puissant organe d'investigation, n'a pas mentionné la revendication formulée dès vendredi par le groupe jihadiste Etat islamique.

Il n'a rien dit non plus dimanche de l'Ukraine, alors que Vladimir Poutine et ses services spéciaux (FSB) avaient évoqué cette piste, car, selon eux, les tueurs présumés tentaient de rejoindre le territoire ukrainien.

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Commentaires

2 commentaires

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  • C'est juste du cirque il n'y a aucune menaces en France ni en Belgique, c'est juste pour discrédité l'Ukraine vu que ce sont les nazis du régime de Kiev qui sont les commanditaires de l'attentat de Moscou avec la main des USA....

    Ben Gray
     Répondre
  • C'est juste du cirque il n'y a aucune menaces en France ni en Belgique, c'est juste pour discrédité l'Ukraine vu que ce sont les nazis du régime de Kiev qui sont les commanditaires de l'attentat de Moscou avec la main des USA....

    Ben Gray
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