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La 10e édition de la Sand Race n'aura pas lieu pour cause de faillite. Les inscrits s'inquiètent de ne pas pouvoir récupérer leur argent.
Mauvaise nouvelle pour les futurs participants de la Sand Race. Cette course à obstacles organisée dans la sablière de Mont-Saint-Guibert allait fêter sa 10e édition le 1er septembre prochain. Il n'en sera rien, car les organisateurs ont fait faillite.
"Nous sommes au regret de vous annoncer l'annulation de l'événement Sand Race (...) En effet, la société organisatrice, Denali Group SRL, a été déclarée en faillite par le tribunal de l'entreprise du Brabant Wallon. (...) Ce n'est pas faute de nous être battus ces dernières années (depuis le Covid). Nous sommes tristes et sincèrement désolés de ne pas pouvoir vous accueillir pour cette 10eme édition de la Sand Race que nous attendions avec impatience", ont pu lire les inscrits dans un mail envoyé aux alentours de 11h30 ce mardi.
L'annonce a provoqué quelques réactions sur les réseaux sociaux. "J'apprends aujourd'hui que le groupe Denali, organisateur de la Sandrace s'est déclaré en faillite. Quid du remboursement de la participation 2024?", interroge Matthieu sur la page Facebook. "J'ai la même question. 110 euros pour 2 tickets", embraye Mathilde.
Loukas est tout aussi catégorique : "Je veux récupérer l'argent de mes tickets !!"
Pas de remboursement possible ?
Spécialisé dans le droit des entreprises en difficultés, l'avocat Jérôme Henri n'a pas une bonne nouvelle pour toutes les personnes qui avaient déjà pris leurs tickets : "Ils ne peuvent pas espérer grand-chose, car ils ne sont pas considérés comme des créanciers privilégiés".
"Dans 95 % des dossiers de faillite, les créanciers non privilégiés ne récupèrent pas un euro", ajoute l'expert. Pour toutes les personnes concernées, Jérôme Henri recommande de suivre la procédure expliquée dans le mail, à savoir déposer une déclaration de créance sur le site regsol.be. Cela permettra, dans une infime mesure, de récupérer un peu de l'argent investi dans les tickets. Mais il faut pour cela que les créanciers prioritaires aient été remboursés et qu'il reste encore de l'argent disponible après cela.
Et malheureusement, "quelle que soit la somme investie, les personnes qui ont acheté des billets restent non privilégiées", précise Jérôme Henri en ajoutant que "le remboursement partiel ou total qui serait très éventuellement opéré n'aurait pas lieu avant la clôture du dossier, ce qui arrive en général un an ou un an et demi plus tard, au minimum."
